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Manchettes locales

Pour la toute première fois de l’histoire du Parlement québécois, une pétition électronique a été déposée. C’est le député de Chambly, Bertrand St-Arnaud, qui exige, par ce geste, la tenue d’une enquête publique sur l’industrie de la construction.La pétition citoyenne exigeant du gouvernement libéral de Jean Charest la tenue d’une commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction a recueilli, à ce jour, près de 60 000 signatures. Le député de Chambly et porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique, Bertrand St-Arnaud, a déposé hier matin à l’Assemblée nationale la version électronique de la pétition. Cette première pétition électronique de l’histoire du Parlement québécois a été signée, en deux mois, par plus de 42 000 citoyens. «À la demande de citoyens, j’ai accepté d’être le parrain d’une pétition réclamant la tenue d’une commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction. L’année 2009 aura marqué les Québécois par le nombre et l’importance des allégations de collusion et de malversation dans ce domaine économique important au Québec. Il est clair qu’il faut faire toute la lumière sur ces allégations et aller au fond des choses par le biais d’une commission d’enquête publique. Les policiers et les procureurs de la Couronne le disent, les enquêtes policières ne suffiront définitivement pas», a déclaré Bertrand St-Arnaud.
jeudi, 11 février 2010 19:00

L'inspiration olympique

C’est ce soir qu’auront lieu les cérémonies d’ouverture des Jeux Olympiques de Vancouver. Comme à chaque fois, l’événement sera encore plus spectaculaire que la fois d’avant. Des techniques nouvelles d’animation et de spectacles, qui n’existaient pas il y a deux ans, lors des jeux de Chine, nous en mettront plein la vue. Le monde entier criera au génie des concepteurs.
Moi, dans mon salon, j’attendrai le vrai spectacle...Celui que donnent les vibrants athlètes, celui que seule une poignée d’être humains est capable d’offrir, celui qui nous fait oublier les guerres, celui qui nous permet d’admirer l’être humain dans toute sa splendeur. J’entends déjà des commentaires du genre: «Oui mais le dopage?» Cette partie plus sombre de l’Homme, on la connaît déjà, nous la côtoyons jour après jour. Non, moi je choisis, pour les deux prochaines semaines, de me laisser inspirer par ces grandes personnes qui ont misé sur leur rêve. Je choisis de voir ce skieur que tous croyaient trop vieux, leur en mettre plein la vue en se taillant une place sur le podium. Je choisis de m’émerveiller devant le roi ou la reine, qui repartira de la compétition avec quelques médailles au cou et la fierté de tout un peuple dans ses valises. Je choisi les belles histoires.
jeudi, 11 février 2010 19:00

«Speed dating» pour les affaires

La Chambre de commerce et d’industrie du Bassin de Chambly soulignera, à sa manière, la St-Valentin ce matin lors d’une rencontre de «Speed dating» d’affaires qui aura lieu à 7 h 15 au Complexe Desnoyers.
Le concept d’un «Speed dating d’affaires ou Speed Business» est sensiblement le même que celui qui existe déjà pour faire des rencontres amoureuses. Plusieurs entrepreneurs ont quelques minutes pour faire connaissance avec d’autres. Au son de la cloche, les participants changent de table et recommencent les présentations avec une nouvelle personne. Voilà une belle façon de pratiquer le réseautage éclair qui peut être une clé de plus pour l’harmonie de vos affaires. Pour ceux qui aimeraient participer à un «Speed dating» d’affaires, le prochain aura lieu le 14 mai prochain.
La MRC qui a reçu le plus grand nombre de Montréalais entre juillet 2008 et juillet 2009 est celle de Rouville où l’on retrouve notamment les villes de Richelieu et de Marieville.De l’avis de Jean-François Lachance, démographe à l’ISQ, cette tendance est motivée notamment par le coût moins élevé des maisons et des taxes foncières dans ces régions par rapport à Montréal, ainsi qu’à l’amélioration des infrastructures de transport.Marieville a tous les atouts d’une ville où le caractère rural des grands espaces côtoie les services de proximité et les nouveaux projets domiciliaires du milieu urbain. Sa position géographique lui confère un endroit stratégique pour les nombreuses entreprises et industries qui sont sur son territoire. Selon la SCHL, c’est l’important écart de prix entre les maisons des villes de la première couronne et celles des autres municipalités qui serait l’élément déclencheur de ce phénomène qui pousse les gens à déménager plus loin de Montréal, particulièrement chez les jeunes de 25 à 44 ans. Le prix des maisons se situant parfois jusqu’à 40 % moins élevé dans une ville comme Marieville comparativement à certains secteurs de Longueuil, l’option de s’éloigner davantage de la métropole devient de plus en plus alléchante. Selon l’analyste en chef à la SCHL, David L’Heureux, l’attrait des maisons neuves, de même que les possibilités d’accéder aux villes du centre grâce aux transports en commun, joueraient aussi un rôle majeur dans cet exode.
Toutefois, les futurs résidents ou spéculateurs devront faire vite, car le prix des maisons ne cesse de grimper sur le territoire de la MRC de Rouville.
jeudi, 04 février 2010 19:00

Ma flèche à Haïti

Cette année, à l’approche de la St-Valentin, j’ai décidé de faire un joli Cupidon de moi et de lancer mes flèches d’amour à Haïti. Rien de plus naturel quand on connaît si bien quelqu’un. Haïti c’est mon professeur de mathématiques du secondaire, Flaubert. Il arrivait en retard tous les jours, sauf cette fois où il avait avancé l’heure au lieu de la reculer. Pour la première fois de sa vie, il était à l’avance de deux heures. Qu’est-ce qu’il a pu rendre les mathématiques comiques celui-là! Haïti, c’est ma cousine, Marie-Pier, qui est arrivée dans la famille à l’âge de 6 mois. Ses parents biologiques avaient décidé de lui donner une chance d’avoir une vie meilleure. Ses parents adoptifs ont visiblement relevé le défi. Quelle magnifique femme éduquée et moderne est-elle devenue! Haïti, c’est tous ces conducteurs de tacots qui se promenaient sur les routes de St-Martin dans les Antilles. Ils étaient venus en grand nombre sur cette île pour améliorer leur sort. Chaque fois, que mon copain et moi faisions de l’auto-stop, jeunes “routards” que nous étions, c’était toujours un Dieudonné, un Wilfrid ou un Aimé-Georges qui nous prenait en pitié. Jamais quelqu’un de St-Martin ne s’est arrêté pour nous.
jeudi, 28 janvier 2010 19:00

La naiveté du redoux

Chaque année c’est la même chose. Chaque an, on s’y fait prendre, on espère, on fait des projets. On se prend à rêver de bermudas, de chemises en lin et vlan! Le redoux de janvier est déjà terminé.C’est année, j’ai décidé de ne pas me faire prendre. Notez qu’il est à peu près temps étant donné mes 35 ans! Je suis restée de glace (sans jeux de mots) devant les fausses promesses de Dame Nature.
Non, cette année je n’ai pas cru que pour la première fois de mon existence, je m’en sauverais avec seulement trois pelletages d’entrée en une saison hivernale. Je ne me suis pas laissé aveugler par cette pluie des derniers jours qui a donné à ma voiture des allures printanières et qui a fait sortir les rivières de leur lit.
Ha que non, car je connais la bête. Cette bête qui revient tous les hivers et qui revêt son grand manteau blanc. Cet ennemi qui se déchaîne sur nos têtes tous les mois de mars, le mois des fameuses tempêtes. Je vous préviens, non, nous ne sauterons pas notre tour. Comme chaque année, nous allons y goûter. Oubliez les changements climatiques, le réchauffement global, l’Antarctique qui fond, les pingouins qui suent. Nous sommes au Québec et nous gèlerons encore et encore.
Je me souviens de cette conversation que j’avais eue avec cette Haïtienne il y a quelques années; elle disait qu’elle adorait vivre ici, mais qu’elle ne s’était jamais réellement faite au climat. J’ai des nouvelles pour elle, même quand on est né ici, on ne s’habitue pas! On a beau dire qu’on est nordiques, forts et pas « frileux », une chose est certaine, l’hiver est trop long!