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Manchettes locales

En 2007, l’insatisfaction de la population du comté suite aux fusions et défusions avait grandement contribué à l’élection du candidat adéquiste Richard Merlini. Cette semaine, le député sortant est revenu avec ce qui lui avait été payant la dernière fois.
Si la majorité des politologues et autres analystes du paysage politique québécois s’entendent pour dire que la saga des fusions-défusions aura permis à l’Action démocratique du Québec de tirer son épingle du jeu lors de la dernière élection provinciale, on tarde toujours à identifier l’élément central qui favorisera l’un ou l’autre des partis le soir du scrutin. Ceci dit, le député sortant de Chambly, Richard Merlini, a ramené l’enjeu qui lui avait été payant en 2007, lors d’une rencontre avec les représentants des médias mardi au sujet de la situation de St-Bruno-de-Montarville dans l’agglomération de Longueuil. « La structure même du conseil d’agglomération est dysfonctionnelle et le seul parti politique à proposer l’abolition du conseil d’agglomération, c’est l’ADQ », a mentionné M. Merlini, qui a ajouté que c’est aux citoyens de St-Bruno, avec leur conseil municipal, de déterminer de quelle MRC ils voudront faire partie. Selon le candidat adéquiste, « les moyens doivent suivre les responsabilités pour éviter tout déséquilibre fiscal entre Québec et les municipalités. » Pendant ce temps, le Parti québécois a fait du soutien aux familles son thème principal dans le cadre de cette campagne. Dans le comté, le tout a été confirmé la semaine dernière alors que le candidat du PQ Bertrand St-Arnaud a mis de l’avant des mesures concrètes pour les familles du comté. Du côté libéral, c’est sous le thème de l’économie que le PLQ articule présentement sa campagne. Hier, la candidate Stéphanie Doyon a spécifié que le pouvoir d’achat se devait d’être l’élément central de l’ordre du jour, en indiquant que cet enjeu « collait à la peau des gens du comté de Chambly » (voir autre texte). Rappelons que les trois candidats, tout comme Jocelyn Roy pour Québec solidaire, Ghislain Lebel pour le Parti indépendantiste et Nicholas Lescarbeau pour le Parti vert, devront répondre ce soir aux questions de la Chambre de commerce et d’industrie du bassin de Chambly lors d’un débat au Salon Desnoyers. Le tout débutera dès 19h.

lundi, 24 novembre 2008 19:00

Le Retour du Roy

L’émotion était palpable dans le Centre Bell. Peu après 18h, après que sa famille ait mis les pieds sur le tapis rouge et que les 21 000 spectateurs aient trouvé place dans l’amphithéâtre, Patrick Roy a fait son entrée par la grande porte. Sur l’énorme tableau indicateur, on pouvait voir les mêmes images diffusées simultanément à la télévision. Le portier au pas pressé, qui fait signe de la main au convoi qui attend devant l’entrée principale de l’édifice. Les portes qui s’ouvrent, le 33 qui fait son entrée. La foule qui se lève, d’un trait, et se met à applaudir sans relâche en voyant les images. Une sainte marche entre escaliers roulants et comptoirs à hot-dogs, le grand revenant qui sert les mains des partisans abasourdis au passage. Si simple, mais en même temps si grandiose. De grandes retrouvailles. Un de ces moments qui vous surprennent, qui vous envoient une bonne dose de frissons dans le corps, que l’on voudra se rappeler toute notre vie. Et voilà le plus grand gardien de but de l’histoire du hockey qui descend l’escalier menant au banc du Canadien, nourri par la ferveur de ceux qui l’ont tant aimé. Le passage derrière le banc, là où tout s’était terminé en 1995 au Forum, la poignée de main à Jean Béliveau.

jeudi, 20 novembre 2008 19:00

Pas d’émotion, pas de changement

Nous voilà bientôt à mi-chemin de la campagne électorale et force est d’admettre que l’enthousiasme populaire n’y est pas. Une réalité qui, si elle se perpétue, ne pourra qu’être bénéfique au parti du gouvernement sortant. On ne peut prévoir ce qui se passera dans Chambly; les trois dernières élections provinciales ont permis d’élire trois candidats de trois partis différents. Qui plus est, le député sortant Richard Merlini avait remporté le comté par moins de 5 000 voix sur son plus proche adversaire. Rien n’est acquis, rien n’est perdu. Au plan provincial, la situation est tout autre. Car si les sondages donnent déjà la victoire aux libéraux, le fait que la campagne ne lève pas ne pourra que favoriser le statu quo. Autre chose, la campagne devait s’articuler autour de l’économie. Ce n’est pas le cas. Car si on ne parle que très peu des mesures concrètes pour relever la situation du côté du PLQ, on est tout simplement ailleurs avec la famille du côté du PQ et de l’ADQ. « Non, parce que la famille, c’est aussi l’économie ». Bon, si vous voulez. Reste que sur le plan de la communication politique, ça ne marche pas comme ça. Trois partis, deux enjeux. Stratégiquement parlant, c’est évident que les deux partis qui se partagent le même enjeu ne s’aident pas. On veut la même chose, mais différemment. Rien pour mobiliser en masse une population à élire un nouveau parti. Qui en profitera ? Devinez. Pour leur propre bien, y’en a qui sont mieux de se réveiller.
jeudi, 13 novembre 2008 19:00

Les conditions gagnantes

Est-ce qu’on a les conditions gagnantes ? La question porte sur un nouveau Colisée de 20 000 sièges à Québec, bien sûr. Quoi d’autre ? Pour l’instant, on parle de 325 M $. Un groupe d’investisseurs européens seraient intéressés à mettre 200 M $. On est encore loin du compte. Mais si les gouvernements provinciaux et fédéraux acceptaient d’en débourser 50 M $ chacun, alors on commence à parler. Bien sûr, les risques sont là. Sans l’engagement concret d’une entreprise de divertissements, sans la présence d’événements majeurs tout au  long de l’année et sans la possibilité, à tout le moins, qu’une équipe de la LNH finisse par ré-aboutir à Québec, le projet manque d’attraits. Évidemment, équipe de hockey égalerait loges corporatives. Loges corporatives égalerait portes-feuilles profonds et grandes entreprises. Ce qui n’égale pas nécessairement Québec. Ce qui inquiète en outre, c’est qu’à écouter les promoteurs, on semble croire qu’une poignée de spectacles par mois pourrait rentabiliser l’affaire.
jeudi, 06 novembre 2008 19:00

Chronique humeur - Obama devra faire vite

Les yeux du monde entier étaient tournés vers l’Amérique. De l’Australie au Brésil, du Moyen-Orient au Canada, une majorité claire espérait voir les États-Unis entrer dans une nouvelle ère. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’Amérique n’a pas déçu. Cela dit, le nouveau président américain devra faire vite. Vite, car il devra prouver rapidement que le mot changement n’était pas qu’un slogan mais bien un objectif. La pression est sur Obama, c’est certain. Plusieurs diront qu’il n’a d’autres choix que de décevoir, compte-tenu des formidables attentes fondées en lui. Le raisonnement est valable cependant, on devra donner à Obama les quelques mois nécessaires à la mise en place d’un vrai changement de cap. Pas que les résultats seront ressentis d’ici les 12 prochains mois, loin de là. Mais qu’on puisse à tout le moins constater un changement d’attitude dans la politique extérieure américaine. Un tel changement qui amènerait graduellement un revirement dans la perception du monde entier envers les États-Unis. Une perception que trop souvent bafouée durant l’ère W. Lors de son discours, le nouveau  président a indiqué que l’Amérique allait réussir à s’en sortir, que cela prenne un mandat ou deux. C’est bien, mais malheureusement, l’opinion internationale ne saura attendre aussi longtemps. L’Occident peut se permettre d’attendre. Les pays en voie de développement, non. Les actions devront être concrètes et rapides. La pression est sur Obama. Il n’a pas le droit à l’erreur. Ce sera difficile, mais avec les Américains, tout est possible. Oh yes, they can.
Après deux semaines ronflantes, le discours politique s’est animé lors des derniers jours de la campagne, jusqu’à l’élection de mardi. Un scrutin qui aura finalement permis au Parti conservateur de solidifier un gouvernement minoritaire aujourd’hui un peu moins fragile. Un vote qui aura une fois de plus permis au Bloc québécois de s’établir comme le parti qui représente le mieux les intérêts du Québec (le message est redondant, mais il fonctionne !). Une élection que le Nouveau parti démocratique et le Parti vert auront utilisée pour gruger un peu de terrain au pays, quoique rien qui puisse inquiéter les conservateurs au pouvoir. Reste les libéraux, les grands perdants de la 40e élection fédérale. Eux autres en ont mangé toute une. Comme plusieurs l’avaient prévu d’ailleurs. Au moins, ils peuvent se consoler en se disant qu’ils ont atteint le fond du baril. Le fait est qu’on imagine mal que celui qu’on appelait encore il n’y a pas si longtemps le natural governing party puisse faire pire lors du prochain scrutin. Parfois, il faut se casser la gueule solidement pour pouvoir rebondir et cette fois, la chute a été abrupte.