Manchettes locales
Adios, Fidel !
Les courageuses soeurs Beaudry
On les savait sympathiques. On sait maintenant qu’elles sont courageuses. Louise et Manon Beaudry, les deux sœurs qui dirigent le dépanneur qui porte leur nom sur la rue Bourgogne, se sont défendues dans un braquage.
On pourra dire que Louise et Manon Beaudry n’ont pas froid aux yeux. Vendredi soir dernier vers 21h, les deux sœurs du dépanneur Beaudry, en face de l’école Jacques-de-Chambly, se sont défendues contre deux suspects cagoulés et habillés de noir qui voulaient la caisse. « Ils sont entrés et sont passés derrière le comptoir en quelques secondes. D’où j’étais, j’ai crû qu’ils voulaient s’en prendre à notre employée qui était au comptoir. Quand l’un des deux gars m’a vue, il m’a dit de ne pas bouger. Mais les gars ne semblaient pas armés, alors j’ai décidé de foncer », a indiqué hier Louise Beaudry, une femme de 5’2. Sa sœur Manon, pas plus imposante et qui remplissait les réfrigérateurs, s’est alors lancée à la défense de Louise, en frappant l’un des suspects du plus fort qu’elle pouvait. Pris de panique, les deux hommes ont tenté de prendre la fuite avec 300 dollars mais Manon les a suivi jusqu’à l’extérieur pour prendre le numéro de plaque de leur voiture.
Viser l’amélioration, pas la perfection
Les Patriots de la Nouvelle-Angleterre ont été abruptement remis à leur place, dimanche dernier au 42e Super Bowl. L’équipe qui avait pourtant connu une saison « parfaite » jusqu’au dernier week-end a finalement baissé pavillon lors du match ultime. C’est une belle leçon. Les Patriots ont essayé de gagner tous leurs matchs, mais on sentait que vers la fin, l’écart devenait de moins en moins grand entre cette équipe et ses adversaires, avec des pointages beaucoup plus serrés en fin de saison. Les Giants de New York, au contraire, ont continué de s’améliorer au fur et à mesure. Et maintenant, devinez quelle équipe l’histoire se souviendra ? Ce qui m’amène à penser : Doit-on viser, dans le sport comme dans n’importe quel autre domaine, la perfection ou l’amélioration ? Posez-vous la question : préfèreriez-vous que le Canadien de Montréal finisse la saison au premier rang, sans soucis, avec 120 points et que les attentes soient excessivement élevées, ou encore que le club fasse les séries avec un très respectable 98 points en ayant à l’esprit de continuer de s’améliorer ? Je vous laisse y réfléchir.