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Manchettes locales

jeudi, 21 février 2008 19:00

Adios, Fidel !

Fidel Castro annoncera officiellement dimanche qu’il quitte la présidence de Cuba, plus de 49 ans après son ascension au pouvoir. Quarante-neuf années, c’est tellement long qu’on ne sait plus si les bons coups de Castro marqueront les livres d’histoire davantage que les moins bons. Peut-être dites-vous que ça dépendra des livres d’histoire et vous avez parfaitement raison. Car pour certains, Fidel Castro restera toujours le centralisateur, le chef d’État sans scrupule à la main de fer, qui a muselé ses opposants et ses détracteurs par l’exécution…et ce fut le cas. Pour d’autres par contre, l’homme à la barbe grise et au cigare sera toujours considéré comme le sauveur de Cuba, l’homme qui a toujours tenu tête à l’impérialisme américain et surtout, qui a mené son pays à une révolution nécessaire aux côtés du mythique Che Guevara contre le dictateur Batista, qui dirigeait un bordel de corruption et de sang depuis deux décennies. Alors, que doit-on retenir de Castro ? Faites vos conclusions, elles sont toutes aussi bonnes pour différentes raisons...
jeudi, 21 février 2008 19:00

Les courageuses soeurs Beaudry

On les savait sympathiques. On sait maintenant qu’elles sont courageuses. Louise et Manon Beaudry, les deux sœurs qui dirigent le dépanneur qui porte leur nom sur la rue Bourgogne, se sont défendues dans un braquage.
On pourra dire que Louise et Manon Beaudry n’ont pas froid aux yeux. Vendredi soir dernier vers 21h, les deux sœurs du dépanneur Beaudry, en face de l’école Jacques-de-Chambly, se sont défendues contre deux suspects cagoulés et habillés de noir qui voulaient la caisse. « Ils sont entrés et sont passés derrière le comptoir en quelques secondes. D’où j’étais, j’ai crû qu’ils voulaient s’en prendre à notre employée qui était au comptoir. Quand l’un des deux gars m’a vue, il m’a dit de ne pas bouger. Mais les gars ne semblaient pas armés, alors j’ai décidé de foncer », a indiqué hier Louise Beaudry, une femme de 5’2. Sa sœur Manon, pas plus imposante et qui remplissait les réfrigérateurs, s’est alors lancée à la défense de Louise, en frappant l’un des suspects du plus fort qu’elle pouvait. Pris de panique, les deux hommes ont tenté de prendre la fuite avec 300 dollars mais Manon les a suivi jusqu’à l’extérieur pour prendre le numéro de plaque de leur voiture.

jeudi, 07 février 2008 19:00

Viser l’amélioration, pas la perfection

Les Patriots de la Nouvelle-Angleterre ont été abruptement remis à leur place, dimanche dernier au 42e Super Bowl. L’équipe qui avait pourtant connu une saison « parfaite » jusqu’au dernier week-end a finalement baissé pavillon lors du match ultime. C’est une belle leçon. Les Patriots ont essayé de gagner tous leurs matchs, mais on sentait que vers la fin, l’écart devenait de moins en moins grand entre cette équipe et ses adversaires, avec des pointages beaucoup plus serrés en fin de saison. Les Giants de New York, au contraire, ont continué de s’améliorer au fur et à mesure. Et maintenant, devinez quelle équipe l’histoire se souviendra ? Ce qui m’amène à penser : Doit-on viser, dans le sport comme dans n’importe quel autre domaine, la perfection ou l’amélioration ? Posez-vous la question : préfèreriez-vous que le Canadien de Montréal finisse la saison au premier rang, sans soucis, avec 120 points et que les attentes soient excessivement élevées, ou encore que le club fasse les séries avec un très respectable 98 points en ayant à l’esprit de continuer de s’améliorer ? Je vous laisse y réfléchir.

jeudi, 31 janvier 2008 19:00

Les Canadiens sont là...

Je n’oserais pas dire que « ça sent la coupe ». Ça serait trop vite. Mais aujourd’hui, le 1er février 2008, je peux enfin le dire : le Canadien de Montréal est redevenu, ou du moins est sur le point de redevenir, une puissance de la Ligue nationale de hockey. Vous avez bien lu. Après dix ans de vache maigre, après avoir vu passer des navets à la Juha Lind, Jim Campbell et Nicklas Sundstrom, le Tricolore compte enfin sur plusieurs joueurs redoutables. Il aura fallu d’excellents choix au repêchage d’André Savard et une nouvelle stabilité amenée par Bob Gainey, pour qu’on puisse finalement voir les fruits de cette organisation. Non, le Canadien n’est plus un club de « patchs ». Vous savez, ces joueurs âgés qui sont engagés pour quelques années pour boucher les trous en attendant de développer par le repêchage… Non, la jeunesse est là, elle est forte, et le noyau de cette formation est aujourd’hui majoritairement composé de joueurs qui n’ont pas encore atteint 30 ans (Markov, Komisarek, Plekanec) et même 25 ans (Higgins, les frères Kostitsyn, Latendresse, Lapierre et Price). Non, plus personne ne se moque du Canadien. L’équipe commence à faire tourner bien des têtes. En passant, saviez-vous que le Tricolore est la deuxième formation qui frappe le plus depuis le début de la saison ? Avouez que pour un club reconnu pour sa rapidité, ça augure plutôt bien. Assez bien pour dire que désormais, et pour la prochaine décennie, une 25e Coupe Stanley n’est plus un rêve…mais un objectif réalisable. Oui mes amis, Les Canadiens sont là !
Après qu’un certain quotidien national nous ait traités de racistes envers les immigrants; après nous avoir informé, pour une cent soixante-douzième fois, qu’il existe des endroits non-sécurisés dans les infrastructures publiques et des commerces où on peine à se faire servir en français, voilà qu’on nous a assommé, cette semaine, avec une nouvelle entièrement fabriquée : le bitchage inter-générationnel ! Et oui, les baby-boomers trouvent que les jeunes vivent dans la ouate ; les jeunes trouvent que les vieux ne leur laissent pas un bel avenir. Wow. N’est-ce pas là une révélation bouleversante ? En êtes-vous perturbé ? Personnellement, je n’ai pas fermé l’œil de la semaine en y repensant. Pas vous ? Trêve de sarcasme, avouez que ça ne prend pas un bac en sociologie pour la comprendre, celle-là. Vous savez, le genre de nouvelles qu’on aurait quasiment pu deviner : les gens plus âgés ont certaines perceptions négatives envers les plus jeunes, et vice-versa. Pourquoi aurait-on besoin de lire douze articles pendant une semaine de temps pour saisir ? Allô ?!, comme dirait Ron Fournier, Allô ?! On appelle ça étirer la sauce.
jeudi, 17 janvier 2008 19:00

On ne rit plus des Lavigueur

C’était en 1986. Je n’étais encore qu’un gamin. J’ignorais l’histoire des Lavigueur, une histoire que l’on ne m’a raconté que quelques années plus tard, à l’âge de raison. Je me souviens d’avoir entendu parler de cette famille à quelques reprises au cours de mon enfance et si ma mémoire est bonne, il n’y avait rien de vraiment triste dans cette histoire, même que, si je me souviens bien, il s’en dégageait souvent quelques rires. Aujourd’hui, le Québec redécouvre les Lavigueur à travers une mini-série de six épisodes à la télévision de Radio-Canada. Et franchement, je suis estomaqué. Car si la série que l’on nous passe présentement à la SRC est effectivement « la vraie histoire », je dois avouer que ma vision sur les Lavigueur n’aura finalement été que le résultat d’une couverture médiatique malsaine. Car on peut le constater aujourd’hui : il n’y a rien de drôle dans l’histoire des Lavigueur. Une famille déchirée, des individus de qui l’on a rit pendant tellement d’années et le trois quart des membres de cette famille qui sont aujourd’hui décédés. Ouch. Pourtant, comment est-ce que j’ai pu, pendant tellement d’années, avoir une vision aussi peu respectueuse des Lavigueur ?