Manchettes locales
Un Chamblyen en territoire hostile
On se croyait au vieux Boston Garden tellement c’était hostile. À une exception près : les partisans du Canadien, qui se faisaient rare à Boston autrefois, représentaient cette fois environ le tiers, si ce n’est davantage, de la foule du TD Banknorth Garden. Déjà, dimanche matin, des centaines de partisans montréalais avaient envahit les rues de Boston, distribuant allègrement les « Go ! Habs ! Go ! » et les « Olé ! Olé !.. ». Deux heures avant l’affrontement, nous, les chandails tricolores, nous sommes tous réunit devant l’amphithéâtre des Bruins, histoire de se faire un petit party à la sauce montréalaise, en toute légalité. Aucun doute qu’il était alors gênant d’être un partisan des Bruins, même à Boston, en cette soirée où une mer de fanatiques de la Sainte-Flanelle avaient fait le voyage aller-retour au Massachusetts.
L’ultime partisan
La naïveté des vertueux
Pas besoin de vous rappeler les incidents de Chicoutimi. Vous les avez assez vus. Ce que vous avez entendu aussi, ce sont des experts et des faux experts aborder le « phénomène » de la violence au hockey et dans le sport comme s’il s’agissait de quelque chose de nouveau. Toute la semaine, vous avez entendu des vrais connaisseurs et des faux connaisseurs se demander comment on pourrait remédier, une fois pour toute, à ce « fléau ». Méchante illusion. Certains semblent oublier que le sport est une question de fractions de seconde, de centimètres et surtout, d’émotions. Vouloir abolir la violence dans le sport, c’est un peu comme vouloir abolir le tabac. Dans un monde rose bonbon, tout le monde se tient par la main et ça n’existe pas. Mais la réalité est autre. Il y a trop de mentalités divergentes et de cas par cas, trop d’impondérables et de belles imperfections, pour espérer naïvement atteindre le monde idéal. Puis, si on se met d’accord que dans le sport, violence n’égale pas nécessairement illégalité, et qu’il existe une violence « légale » à commencer par celle du contact physique, on comprend que la ligne est trop mince.
Cocktail de printemps
Des spectacles de qualité et pour tous les goûts seront présentés jusqu’à mardi prochain à Saint-Jean-sur-Richelieu. D’abord, le violoniste parisien Charles Wizen sera au programme ce soir dès 18h au Cabaret-Théâtre du Vieux-Saint-Jean. Collaborateur de Stéphane Grappelli et de Django Reinhardt et membre du quintette Hot Club de France, Charles Wizen évoque le jazz du Paris des années 30. Vendredi, le groupe les Zapartistes, dans un mélange de théâtre, d’humour, d’imitations et d’actualité, agrémenteront la soirée de plusieurs au Théâtre des Deux Rives à 20h. Au même moment, Richard Séguin présentera à la demande générale son spectacle au Cabaret-Théâtre du Vieux-Saint-Jean. Samedi, ce sera au tour de Kevin Parent de se donner sur les planches du Cabaret-Théâtre, dès 20h, avec son nouveau spectacle Every now an then. Puis, dans le cadre d'une tournée mondiale qui le mènera en Espagne, en Russie et dans nombreux autres pays, le chanteur du groupe Yes, Jon Anderson, sera en solo au Théâtre des Deux Rives pour présenter son spectacle intitulé Tour of the Universe. Enfin, le film Le scaphandre et le papillon sera en présentation au Théâtre des Deux Rives lundi prochain, le 24 mars, à 14h et 19h30 ainsi que le lendemain à 20h.