Manchettes locales
Ah, ferme la donc !
Divisé entre le coeur et la raison
Avant de m’exprimer, je tiens d’abord à m’insurger contre toute personne qui voudrait relier le salaire du sportif dans le débat. Arrêtons de toujours tout ramener à l’argent, ça devient lassant et vide. Bon, tout d’abord, mon coeur me rappelle qu’en 1909, on a créé le Canadien pour représenter les canadiens-français, Montréal ayant déjà son équipe de hockey anglophone, les défunts Maroons.
Fusionner pour mieux diviser
Tant de belles promesses ont été brisées. Il y a quelques années, de grands projets de fusion sont apparus, aux quatre coins de la province, pour aider à ce que le système devienne meilleur, plus efficace. On a fusionné nos commissions scolaires on s’est compliqué la vie. On a fusionné les villes et on a foutu le bordel. On a défusionné les villes et on a foutu le bordel encore plus. On a aussi décidé de regrouper 17 municipalités sous un même service de police, la Régie inter-municipale Richelieu-Saint-Laurent. Et une fois de plus, les résultats ne sont pas là aujourd’hui. Je commence à penser que la fusion, comme on dit en bon québécois, c’est cabochon. Revenons à notre belle régie policière, par exemple. En juin 2005, on accordait toutes les vertus d’efficacité à ce nouveau regroupement. Alain St-Onge, directeur de la régie, affirmait haut et fort que le nouvel organe permettrait de mettre à niveau des services policiers qui en avaient grandement besoin, qu’on ferait l’acquisition de nouveaux équipements et qu’on arrimerait huit conventions collectives pour faire régner l’harmonie et la justice, non seulement sur l’énorme territoire qu’il faudrait couvrir mais aussi à l’interne.
Stephen Harper est heureux
Lettre à Carey Price
Du sang plein les rues au Myanmar
Il y a des ces nouvelles que l’on entend moins parler dans les médias occidentaux, mais qui font la manchette partout ailleurs. C’est le cas du Myanmar, là où le chaos est le plus total présentement. La semaine dernière, des moines bouddhistes ont mené des manifestations populaires à Rangoun, la principale ville du Myanmar, pour contester l’absence de libertés, l’approche autoritaire du gouvernement, le déclin de l’économie et la dégradation des systèmes de santé et d’éducation. La junte militaire birmane, qui contrôle le pays, n’a pas accepté ces manifestations à l’origine pacifistes (ai-je dit qu’il s’agissait de moines bouddhistes ?), et s’est mise à tirer « dans le tas ».