Manchettes locales
100 ans de fierté
Nos Glorieux sont de retour pour une 100e saison. Un party qui commence ce soir à Buffalo. Et avec les récentes annonces de l’organisation, qui construira et entretiendra des patinoires extérieures ultramodernes, qui s’impliquera plus que jamais dans la communauté et qui fera, finalement, le travail que le gouvernement ne fait pas, on n’a jamais été aussi heureux de retrouver le CH. Le moins qu’on puisse faire, c’est d’espérer très fort une 25e Coupe Stanley. Le Canadien qui revient, ça ne veut pas juste dire plus de soirées devant la télé. C’est une passion renouvelée pour un peuple dont les fiertés communes se font de plus en plus rares. Un élément central du tissu social québécois. Une représentativité unique dans une société où le cynisme envers nos représentants politiques a atteint son paroxysme, où on ne sait plus vers où regarder pour apprécier l’image qu’on fait de nous. Mais au-delà de la fierté, le Canadien, c’est l’unité. Car on a beau parler français, anglais, arabe ou italien ; on a beau être blancs, noirs, jaunes ou mauves picotés, ça change rien. Avec le chandail bleu-blanc-rouge sur le dos, il n’y a plus de différences, plus de jugements de valeur.
Chronique Humeur - L’économie va mal : votez Républicain !
Chronique Humeur - Un modèle de détermination
Chronique Humeur - Haïti sur son lit de mort
Haïti était malade bien avant Fay, Gustav, Hanna et Ike. Aujourd’hui, la nature a poussé ce pays d’instabilité politique, économique et sociale, mené dans la corruption et où l’éducation est déficiente, au bord du gouffre. Non, Haïti n’avait pas besoin de ça. Suite au passage des quatre ouragans, pas moins de 800 000 personnes ont un urgent besoin d’aide humanitaire. Pas dans un mois, ni dans un an. Maintenant. On compte déjà les morts par centaines. Ça fait des années qu’à cette période-ci, les tempêtes s’acharnent sur l’Hispaniola. Et si la République dominicaine s’en sort un peu mieux, c’est la catastrophe dans l’ouest de l’île. La réalité, c’est que les ouragans sont de plus en plus fréquents et de plus en plus puissants. Personne ne le crie mais on le voit tous. Présentement, des villages entiers sont inondés, certains irrécupérables à Haïti. L’insalubrité. La maladie. Quel avenir peut-on espérer pour ce pays qui doit se reconstruire année après année ? Le dérèglement climatique fait son œuvre et la nature est en train de nous battre. Aujourd’hui, Haïti est comme une octogénaire atteinte d’un cancer généralisé en phase terminale.
Promouvoir les producteurs du Québec
La 2e édition du Salon du Goût Slow Food avait lieu à Marieville les 14 et 15 juin derniers et plus que jamais, les visiteurs ont pu découvrir les petits producteurs artisans québécois, en ces temps de crise alimentaire mondiale. « C’est un moyen extraordinaire pour rapprocher les agriculteurs des consommateurs et des transformateurs, leur permettre de se faire connaître auprès d’un plus large public, encourager la sauvegarde des économies locales et favoriser la biodiversité alimentaire, » a conclu Françoise Kayler, porte-parole du mouvement Slow Food, active tout au long du Salon. La cinquantaine d’exposants présents, venus plusieurs régions du Québec, ont grandement apprécié leur contacts directs avec les visiteurs, intéressés à en savoir davantage sur la production agricole et ouverts à découvrir nouveaux produits et nouvelles saveurs. Ainsi, plusieurs artisans étaient en rupture d’inventaire à la clôture de l’événement, confirmant bien l’intérêt des visiteurs pour les produits du Québec. Les visiteurs étaient tout aussi heureux de leur présence au Salon. « Pour profiter au maximum de ma présence ici, j’aurais dû prévoir le double du temps tellement il y a des artisans à rencontrer, des conférences intéressantes et des produits à déguster », a déclaré Valérie Garnier lors de l’événement. Au total, plus de 4 000 personnes se sont présentés au salon, un achalandage de 35 % augmenté par apport à l’an dernier.
Petit peuple, montre-toi !
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, est en faveur de la construction d’un nouvel amphithéâtre à Québec pour accueillir des grands événements internationaux. Selon le ministre, le succès qu’a connu le Championnat mondial de hockey dans la Vieille Capitale il y a à peine un mois est signe que la ville est en mesure d’organiser des activités d’envergure pouvant engendrer des retombées économiques. Le « nouveau colisée » pourrait ressembler au MTS Centre de Winnipeg, avec 15 000 places, bâtit au coût de 130 millions $, dont 60 millions $ en fonds publics. Il pourrait accueillir des événements de tout genre, autant sportifs qu’artistiques. Un projet inspirant direz-vous ? Pas pour tout le monde. Hier, certains ti-counes en avaient déjà profité pour inonder les blogues des grands médias. L’un d’entre eux y allait comme suit : « Les contribuables québécois n’ont pas à payer une cent pour ce type de projet ! ».