Foodies
Le régime Dukan pour une perte de poids rapide?
Le régime groupes sanguins
Les vrais coupables de l’obésité
L’Américain d’origine française William Reymond a récemment publié un livre qui révèle les dessous de la production alimentaire industrielle. Dans Toxic – Obésité, malbouffe et maladies : enquête sur les vrais coupables, Reymond se penche plus particulièrement sur l’impact de l’industrialisation agroalimentaire sur la santé des populations, dont le plus apparent est la pandémie d’obésité à l’échelle mondiale. L’auteur, qui a lui-même perdu 66 livres en trois mois en évitant au maximum les produits alimentaires industriels, explique mieux pourquoi certains aliments sont vendus à faible coût, tant dans les restaurants de fast-food qu’à l’épicerie. Dans son ouvrage, Reymond soulève à plusieurs reprises le véritable problème selon lui, soit le fait que la source principale de notre alimentation est devenue industrielle. Cette nourriture qui a été préparée, dans laquelle on a rajouté du sel, du sucre, des agents de conservation et des produits pour ajouter du goût, sont souvent d’origine chimique. L’auteur écrit également sur les problèmes avec l’élevage, soit la quantité d’antibiotiques qu’on donne au bétail.
La canneberge, culture reine au Québec
Dépassant la pomme et le bleuet, la culture de la canneberge est devenue la plus importante culture fruitière au Québec avec une valeur à la ferme dépassant les 60M$ l’an dernier. Alors que près de 80 millions de livres de canneberges ont été récoltés en 2008 dans la province, plusieurs études continuent de démontrer leurs bienfaits. Riche en vitamine C et figurant parmi les petits fruits les plus riches en précieux composés antioxydants, les canneberges contribuent à la prévention des maladies du cœur et de plusieurs autres troubles reliés au vieillissement. Certaines recherches établissent aussi un lien entre leur consommation et la prévention des infections du système urinaire. Certains composés antioxydants de la canneberge auraient ainsi un effet antibactérien pouvant protéger de ces fâcheuses infections. Ces composés semblent aider à réduire l’adhésion à la vessie des bactéries responsables des infections.
Boire du lait, vivre plus longtemps ?
Selon une étude britannique menée depuis plus de 70 ans, les enfants qui consomment beaucoup de lait depuis l’enfance vivent plus longtemps que les autres. Entre 1937 et 1939, des chercheurs ont analysé le comportement alimentaire de près de 5 000 enfants vivant en Angleterre et en Écosse. Les chercheurs ont ensuite observé les évolutions de la santé de 4374 d'entre eux entre 1948 et 2005, avec une attention particulière sur les causes de décès. Après plus de 70 ans d'observation, les auteurs ont ainsi pu constater que l'espérance de vie globale des enfants qui avaient consommé beaucoup de produits laitiers était en moyenne plus élevée que ceux qui en consommaient moins, ou pas du tout. Ces enfants ont également fait, une fois devenus adultes, moins d'accidents vasculaires cérébraux. Les chercheurs n’ont toutefois noté aucune différence pour les infarctus.
Chronique nutrition - Les algues, remplies de bienfaits
Même si les algues sont encore bien peu utilisées dans notre alimentation, on leur découvre de plus en plus de bienfaits, dont des propriétés antivirales, antibactériennes, anti-inflammatoires, anticoagulantes et anti-tumorales. Lancé il y a quelques années, le programme européen SeaHealth vise à déterminer le rôle antioxydant des algues. Cette étude, toujours en cours, a récemment découvert leur effet préventif contre l'athérosclérose, une maladie de cœur grave. Riches en fibres, minéraux et phytonutriments, les algues sont dépourvues de lipides et possèdent un effet bénéfique sur le système digestif. La médecine utilise les nutriments des algues dans certains médicaments pour éviter la décalcification ou encore pour traiter certaines maladies de l'œsophage. Ces plantes aquatiques protègeraient également le cœur, favoriseraient une baisse du cholestérol et permettraient d’éliminer certaines toxines. Leurs bienfaits ne s'arrêtent pas là. En effet, les algues lutteraient aussi contre la fatigue, la perte de mémoire, la dépression et l'hypoglycémie. La fucoxanthine, qui réside dans les algues brunes, pourrait limiter la croissance des cellules cancéreuses. Quant à la phycoerythrine, disponible dans les algues rouges, elle serait susceptible de traiter des maladies dégénératives, en ophtalmologie, en cardiologie et dans le traitement de certains cancers. Soulignons que les algues sont très riches en protéines et la plupart contiennent des taux d'acides aminés essentiels comparables aux œufs et aux légumineuses.