Chambly Matin - Journal le Chambly Matin, Montérégie Quotidien

Samuel Thibault
La migraine pourrait bien être un autre problème de santé lié au fait d’être trop lourd alors qu’une récente étude américaine basée sur l’analyse de 22 000 personnes soutient que les risques d’en souffrir augmentent chez les personnes obèses, et ce particulièrement chez les femmes. Au cœur des données de l’enquête, 37 % des femmes souffrant d’obésité abdominale ont signalé avoir eu des migraines, alors que seulement 29 % des femmes non-obèses ont souffert de cette maladie neurobiologique. Chez les hommes, 20 % d’entre eux étant considéré comme obèse au niveau du ventre ont signalé souffrir de migraines, contre 16 % chez les autres. « Nous avons besoin de regarder si nous pouvons prouver que les gens obèses peuvent réduire les migraines en perdant du poids (…) Nous savons que des études ont montré que l'exercice et l'activité physique contribuent à l'humeur. Il n'est donc pas illogique de penser qu'ils puissent soulager les maux de tête », a déclaré le Dr Lee Peterlin, l'un des chercheurs de l'étude. La migraine est une maladie neurologique et non psychologique qui peut être héréditaire.

Reconnu pour préserver l'équilibre nerveux et musculaire, le magnésium est un antistress naturel à privilégier. Présent dans presque toutes les cellules de l'organisme, le magnésium est stocké dans les os, les muscles et les principaux organes vitaux. Il permet notamment la transmission de l'influx nerveux, la fabrication de protéines et la régulation du rythme cardiaque. Les besoins en magnésium varient en fonction de l'âge et du sexe. Ils augmentent particulièrement chez les femmes enceintes, les femmes allaitantes et les personnes âgées. En cas d'activité physique intense, les besoins sont aussi plus élevés car la sueur entraîne une élimination importante de magnésium. L'organisme n'a pas de réserves en magnésium, il lui faut donc un apport quotidien et régulier pour répondre à ses besoins. La plupart des végétaux contiennent du magnésium, notamment les graines de type amandes, noisettes et cacao. Les céréales peu raffinées, les légumes et fruits secs en concentrent aussi des teneurs très élevées. En pratique, il faut donc consommer chaque jour une assiette de féculents (l'équivalent d'une demi-baguette de pain) et de quatre à cinq fruits et légumes.

Si bon nombre d’entre nous connaissent les germes de haricot Mungo - plus connus sous l’appellation "pousses de soja -, on ignore souvent qu’il existe une grande diversité de plantes qui se prêtent à la germination et qui se glissent dans nos assiettes. Parmi les différents types de graines à germer, on trouve celles de moutarde, déjà consommées au XVIIe siècle par les pionniers canadiens, d’alfalfa, de chou rouge, de poireau, d’oignon, de radis, de fenugrec, de lentille, de fenouil, de nombreuses céréales, d’azuki, de pois chiche, de sésame, de tournesol... et bien d’autres encore. Toutes ces graines peuvent être mises très facilement à germer chez soi et la durée de germination varie selon les graines employées, mais est en général très rapide. Les graines germées, chez soi ou achetées dans le commerce en barquette, peuvent être conservées jusqu’à trois jours au frais, le film alimentaire ou le couvercle retiré. Avant consommation, elles seront rincées, puis égouttées dans une passoire avant d’être étalées sur un linge propre.

C’est aujourd’hui la Journée internationale sans diète (JISD) 2009 sous le thème Place à diversité corporelle. Le Groupe d'action sur le poids EquiLibre invite les femmes de tous âges à prendre part aux activités offertes dans les CLSC, écoles, milieux de travail et centres de femmes aux quatre coins du Québec dans le cadre de cette journée. « Cette année, EquiLibre a choisi de célébrer la diversité des formats corporels et l'acceptation de soi. On oublie trop souvent qu'il est tout à fait normal, dans une population, de retrouver une variété de formats corporels (…) On aurait tous avantage à mieux s'accepter et à prendre soin de son corps en adoptant un style de vie équilibré », explique Fannie Dagenais, diététiste, directrice d'EquiLibre et porte-parole de la JISD. Celle-ci souligne que trop de femmes et de jeunes filles gaspillent leur santé à rechercher une silhouette dont l'atteinte n'est pas réaliste. Par ailleurs, afin de faire connaître la JISD 2009, EquiLibre a conçu un dépliant d'information et une affiche de sensibilisation qui seront diffusés à travers le réseau de la santé. Au Québec, plus de 60 % des Québécoises disent ressentir une pression sociale pour maigrir ou rester minces.

Le soleil est de retour et l’alimentation peut aider la peau à mieux résister à ses rayons tout en lui donnant un teint réussi. Les rayons ultraviolets font bronzer en activant la production de mélanine (le pigment de la peau). Mais, en même temps, ils entraînent la multiplication de radicaux libres. En veillant à une consommation suffisante de vitamines anti-oxydantes (le trio A, C et E constitue un vrai bouclier), en augmentant l'apport de sélénium et surtout, en renforçant la consommation de bêta-carotène, ou provitamine A, on donne les outils à notre peau pour mieux réagir au rayonnement solaire. Vous trouverez vitamine C et bêta-carotène dans les légumes et fruits frais. Consommez-les de préférence en crudité ou sous forme de jus, pour une teneur vitaminique optimale. Les meilleures sources estivales de vitamine C sont les fraises, poivrons et tomates. Les champions toutes catégories pour le bêta-carotène sont les mangues, abricots, melons, carottes, pêches jaunes et épinards. La vitamine A est abondante dans le foie, le jaune d’œuf, le poisson gras, ainsi que le beurre et les fromages.