Foodies
Moins manger pour mieux se souvenir
La préservation des capacités cognitives pourrait-elle être reliée à une certaine restriction calorique ? C’est du moins ce que croient des chercheurs allemands, qui sont arrivés à cette conclusion après avoir recruté et testé 50 aînés. Ainsi, après avoir mis un tiers de ces personnes à la diète (restriction calorique de 30 %), augmenté la proportion d’acides gras insaturés à un deuxième tiers, et n’avoir rien changé pour un troisième tiers, les chercheurs ont fait passer des tests cognitifs aux trois groupes, trois mois plus tard. Ils se sont alors rendu compte que le premier groupe présentait les meilleurs scores, notamment dans le domaine de la mémoire verbale. Pour expliquer ce résultat, les chercheurs ont noté que la restriction calorique entraînait une baisse des taux d'insuline et des marqueurs inflammatoires dans le sang. Cela permettrait un meilleur fonctionnement des cellules – notamment des neurones – ce qui faciliterait le fonctionnement des synapses et la transmission des influx nerveux. Il faut souligner qu'avant le début de l'expérience, les aînés sélectionnés étaient en léger surpoids.
Obésité : héréditaire ou acquise ?
Selon les conclusions d’une équipe de chercheurs français et anglais, la prise de poids et l’obésité seraient majoritairement liées à la génétique. Si l’épidémie d'obésité qui s'étend dans tous les pays industrialisés est surtout liée aux déséquilibres alimentaires et à la sédentarité, la malbouffe ne ferait que révéler des inégalités inhérentes à notre patrimoine génétique. Selon les chercheurs, 70 % de notre poids seraient ainsi déterminé par l'hérédité. Lors de leurs études, les chercheurs ont exploré le génome de près de 3 000 volontaires. Ils ont recherché les mutations génétiques susceptibles d'entraîner une obésité. En testant plus de 14 000 échantillons d'ADN, ils ont pu vérifier les liens avec le surpoids. Les scientifiques ont ainsi trouvé trois gènes directement impliqués dans les problèmes de surpoids et d'obésité. La plupart agissent sur la prise alimentaire et non sur le stockage des graisses. Ainsi, ce que l'on hériterait de nos parents n'est pas une propension à grossir innée de nos cellules adipeuses, mais un appétit plus ou moins important, et une impression de satiété qui tarde souvent à venir.
Atelier sur la nutrition et le cancer
Le Centre de santé et de services sociaux Haut-Richelieu–Rouville offre à toutes les personnes suivies en oncologie ou qui viennent de terminer leurs traitements un atelier portant sur la nutrition et le cancer. Animée par la nutritionniste Marjolaine D’amours, la rencontre visera à démontrer que les besoins énergétiques d’une personne atteinte de cancer augmentent. Mme D’amours expliquera ainsi quels sont les moyens possibles pour augmenter l’apport énergétique d’une personne atteinte et les moyens pour contrôler les effets secondaires des traitements contre le cancer. Cette rencontre gratuite aura lieu à trois reprises, soit les 6 février, 1er avril et 10 juin, à l’Hôpital du Haut-Richelieu de Saint-Jean-sur-Richelieu, de 14h à 15h30. Les personnes intéressées à prendre part à cet atelier sont invitées à communiquer au 450 359-5000, poste 7529.
Un bon déjeuner garde au chaud
Entre la chaleur de son lit et la température extérieure, l'écart est souvent douloureux. Pour une transition en douceur, l’apport du premier repas de la journée est primordial. C’est en apportant à son organisme les calories nécessaires qu’il pourra maintenir la température du corps peu après le réveil. Pour optimiser le déjeuner, il faut soigner sa composition. Idéalement, le déjeuner doit couvrir 25 % de nos apports énergétiques quotidiens. Il se compose d'une boisson, d'un fruit frais, d'un produit laitier et de céréales ou de pain. L’hiver, la boisson chaude est un incontournable. Non seulement elle favorise l’hydratation, mais elle réchauffe dès sa consommation. La présence d’un fruit s’avère tout aussi essentielle. Riches en fibres, vitamines et micronutriments, les fruits renforcent le tonus et luttent contre les radicaux libres, responsable du vieillissement. Une dose naturelle pour rester en pleine forme. Quant aux produits céréaliers, ces aliments riches en glucides lents fournissent l'énergie nécessaire aux activités de la matinée. Le lait, le yogourt et le fromage contribuent également à un déjeuner équilibré.
Les citoyens du bassin préfèrent le fast-food
Les établissements offrant des mets prêts à emporter ou de la restauration rapide sont les plus populaires auprès des résidents de Chambly, Carignan, Richelieu et Saint-Mathias-sur-Richelieu, selon une enquête tenue auprès de la population de ces villes en septembre dernier. Ainsi, environ 60 % de la population du bassin fréquente les établissements de fast-food chaque mois. Les restaurants de type familial sont également très populaires, alors que plus de la moitié de la population les fréquente une fois mensuellement ou plus. Fait intéressant, ces restaurants sont particulièrement visités par les personnes faisant partie d’un ménage composé d’un seul adulte avec enfant. Quant aux personnes seules, il semble qu’elles soient davantage portées vers les restaurants de poissons, fruits de mer et grillades. Ce type de restauration est également populaire au sein des ménages disposant d’un revenu supérieur à 100 000 $. Au total, c’est plus du quart des résidents du bassin qui fréquentent ces restaurants. La cuisine internationale semble plus appréciée, alors que plus de quatre résidents sur dix en consomment au moins une fois par mois. Ce n’est pas le cas pour les restaurants offrant la cuisine du terroir : à peine 15 % de la population du bassin les fréquentent chaque mois. La restauration végétarienne demeure toutefois la moins populaire. Près de neuf personnes sur dix en consomment une fois par année ou moins.
Une mention « Aliments du Québec » sur les produits agricoles ?
Le député fédéral de Chambly-Borduas Yves Lessard incite les fabricants de produits agroalimentaires québécois à utiliser la mention « Aliments du Québec » pour faire la promotion de leurs produits. « En réponse aux craintes de l’industrie québécoise, le ministre d’État chargé de l’Agriculture, Jean-Pierre Blackburn, a bizarrement indiqué que la loi faisant passer le seuil de provenance du contenu de 51 à 98 % serait appliquée avec souplesse. Or, le seuil est ferme : il a été fixé à 98 % par le gouvernement conservateur. Cela signifie que l’ensemble de la main-d’œuvre, des composantes et des ingrédients importants utilisés pour faire le produit doit être d’origine canadienne. Ceci laisse donc très peu de place au contenu étranger. À l’inverse, le seuil de provenance d’ « Aliments du Québec » est de 80 % », mentionne le député du Bloc québécois. Selon ce dernier, plusieurs produits du terroir québécois, comme les confitures, seront privés d’un puissant outil de marketing, étant donné que certains ingrédients, tel le sucre provenant de l’étranger, dépassent le seuil de 2 %. Le député croit qu’il s’agit là d’un seuil déraisonnable qui entraînera des conséquences néfastes pour la plupart des fabricants agroalimentaires québécois. « Les conservateurs minoritaires auraient eu avantage à écouter l’opposition, qui proposait un seuil plus raisonnable de provenance du contenu de 85 % », conclut Yves Lessard.