Foodies
Du sirop coule dans ses veines
Depuis plus de dix ans maintenant, le Carignanois René Fournier, conseiller municipal, entaille des érables chez des citoyens de la région. Pour les remercier, M. Fournier leur remet le fruit de ses efforts : du sirop maison, fabriqué avec passion.
« Je ne suis pas là pour récolter quelque revenu que ce soit. Je fais cela par passion, par pur plaisir. À mon âge, cette pratique me permet de profiter du beau temps en accomplissant quelque chose que j’aime. Ce n’est pas un commerce. C’est très artisanal », lance l’homme au bout du fil. Après avoir travaillé pour un concessionnaire automobile pendant 37 ans, René Fournier, qui demeure sur l’Île Demers, a eu l’idée de se lancer dans la production de sirop d’érable il y a un peu plus de dix ans. « Un résident de l’île produisait du sirop à petite échelle grâce à un évaporateur personnel. Un jour, alors que j’arrêtais chez lui pour me procurer un peu de sirop nouveau, l’homme en question m’a dit qu’il ne savait que faire de son évaporateur le jour où il ne serait plus là. C’est là que j’ai décidé de lui acheter le tout, à deux conditions.
De la couleur dans votre assiette
Santé publique Montérégie invite les citoyens de la région à se rendre dans l’un des 70 restaurants participant à la campagne « Fruits et légumes en vedette », qui se déroule tout au long de mai. En ce mois de la nutrition, ces restaurateurs agrémentent leurs menus de légumes et de fruits. La table est donc mise pour les mariages de saveurs, les variétés de couleurs et les découvertes succulentes. En Montérégie, la consommation réelle de fruits et légumes est en deçà des recommandations. En effet, selon une étude de Statistique Canada réalisée en 2003, moins d’un Montérégien sur deux (46 %) âgé de 12 ans et plus mange plus de cinq portions de fruits et de légumes par jour. Pour Jean-Pierre Lessard, directeur régional du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation MAPAQ) de la Montérégie Est, cette campagne est une occasion en or de favoriser l’achat local en plus d’une saine alimentation, en rappelant aux restaurateurs qu’il leur est possible de s’approvisionner en fruits et légumes de qualité et à prix raisonnables dans la région. « Les fruits et légumes d’ici, frais, en conserve ou surgelés, sont disponibles en toutes saisons.
Multiplication des allergies alimentaires
Les allergies alimentaires sont en recrudescence dans le monde depuis plusieurs années si bien qu’aujourd'hui, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) place ces allergies comme le 4e problème mondial de santé publique. Jusqu'à 15 ans, les allergies alimentaires les plus fréquentes proviennent de produits d'origine animale. L’œuf à lieu seul est responsable de plus du tiers des cas d'allergies alimentaires chez cette tranche d'âge, suivi par le lait de vache. Globalement, on peut dire que les enfants sont le plus souvent allergiques aux protéines animales alors que les adultes sont plus touchés par les allergies aux produits d'origine végétale, à une exception près toutefois : l'arachide, un allergène qui peut toucher sévèrement les jeunes. Selon des chercheurs, une diversification trop précoce de l'alimentation des nourrissons et un allaitement à base de lait de vache peuvent être responsables de l’apparition d’allergies alimentaires pédiatriques. L'intérêt préventif de l'allaitement au sein pendant les six premiers mois de la vie de bébé a par ailleurs été démontré à cet égard. À défaut, il est préférable d’opter pour un lait en boîte hypoallergénique.
De l’aide pour une meilleure alimentation
Un nouveau sondage effectué par Ipsos Reid et Les diététistes du Canada révèle que même si sept Canadiens sur dix (68 %) ont modifié leurs habitudes alimentaires l’année dernière, 85 % conviennent que leurs habitudes alimentaires exigent « un peu d’amélioration ». Ce sondage a été publié dans le cadre du Mois national de la nutrition qui se déroule en mars sur le thème Bouger et bien manger, c'est gagnant ! « D’après les résultats du nouveau sondage Ipsos Reid, les Canadiens commencent à comprendre qu’une saine alimentation et l’activité physique vont de pair. Cependant, il y a encore du travail à faire et les diététistes sont là pour aider les gens », indique une porte-parole nationale du Mois de la nutrition. Pendant tout le mois de mars, des milliers de diététistes des quatre coins du pays montreront aux Canadiens combien il est facile de faire de meilleurs choix alimentaires pour améliorer leur forme physique. Trois conseils majeurs seront donnés pendant le Mois de la nutrition : la consommation de vrais aliments du Guide alimentaire canadien, le fait de demeurer hydraté toute la journée et les heures de repas en rapport avec l’exercice physique.
Alimentation contre le rhume et la grippe
C’est le temps des virus et mis à part la vaccination, rien ne vaut une bonne alimentation pour prévenir une semaine d’enfer. Pour contrer la grippe, plusieurs études ont démontré les bienfaits des probiotiques, ces bonnes bactéries que l’on retrouve dans les yogourts et laits fermenté. Parmi les autres éléments à privilégier pour combattre la grippe et le rhume, mentionnons l’eau, le thé, la tisane, les jus de fruits naturels ainsi que les boissons de riz, d’amande et de soya. La consommation de bouillon de poulet est également encouragée. On conseille par ailleurs aux gens d’augmenter leur apport en vitamine C et leur consommation d’ail durant l’hiver. À l’opposé, une personne atteinte d’un rhume ou de la grippe doit éviter de boire du café, du chocolat chaud, des jus de fruits avec sucre ajouté, de l’alcool et des boissons gazeuses. Rappelons que le fait de boire beaucoup représente la clef de la guérison. Les liquides aident à dissoudre l'excès de mucus qui gêne la respiration. Ils préviennent aussi la déshydratation que provoque la fièvre. Le rhume est attribuable à un virus que l'on contracte en respirant des particules infectées et qui provoque l’inflammation du nez et de la gorge.
Le sucre et le cancer du sein
On sait que le cancer et la consommation de fruits et légumes sont intimement liés. Mais une alimentation trop riche en sucre augmenterait-elle le risque de cancer du sein ? Une étude publiée dans le Journal of the National Cancer Institute en décembre dernier démontre un lien entre les taux élevés d’insuline et le risque de cancer du sein. L'étude a été menée sur les dossiers de plus de 93 000 femmes réunies au sein de l'enquête Women's Health Initiative. Elle montre un lien clair entre l’insuline – hormone sécrétée pour réguler le taux de sucre dans le sang – et le risque de cancer du sein. Les scientifiques ont également montré une corrélation entre l'obésité et l'augmentation du cancer. Mais ils ont montré que la majeure partie peut s'expliquer par l'augmentation de la glycémie et les facteurs hormonaux. Pour le Dr David Servan-Schreiber, auteur du livre « Anticancer », cette étude confirme le rôle majeur de l'alimentation trop sucrée dans la survenue de certains cancers, et souligne à nouveau la nécessité de communiquer auprès des patients déjà atteints d'un cancer sur l'importance d'adopter un régime alimentaire à index glycémique bas, pour réduire la sécrétion d'insuline et son influence néfaste sur la croissance des cellules cancéreuses.