×

Avertissement

JUser::_load : impossible de charger l'utilisateur ayant l'ID 63
 

On sait que les oméga 3 sont essentiels pour notre organisme. Ceci dit, on parle peu des effets d’une carence. Pourtant, les conséquences peuvent être nombreuses sur la santé. Outre les troubles cardiovasculaires, on parle désormais de déprime et même de possibles problèmes de vision. Même si les oméga 3 sont des constituants de toutes les membranes cellulaires, ils se concentrent surtout dans les neurones. Ainsi, des chercheurs ont démontré qu’un bon statut en oméga 3 dès la petite enfance, dépendamment du statut de la mère, améliorerait le quotient intellectuel de quelques points. On a également remarqué que certaines personnes déprimées présentent un statut en oméga 3 insuffisant, et qu’en corrigeant ces carences, leur état mental s’améliore. À l’inverse, les femmes fortes consommatrices de poissons (riches en EPA et DHA) souffriraient moins de problèmes de dépression après un accouchement. Par ailleurs, le DHA est aussi l’un des principaux constituants membranaires des cellules de la rétine. Chez le jeune enfant, un bon statut facilite le développement de la vision et l’acuité visuelle.

Les effets positifs du calcium et de la vitamine D sur le squelette sont déjà bien connus. Le calcium constitue, avec le phosphore, la charpente minérale de l’os. De son côté, la vitamine D assure le maintien de la minéralisation en calcium. Cela dit, les protéines auraient un rôle tout aussi important à jouer. Récemment, plusieurs études menées aux États-Unis et en Suisse ont permis de démontrer l’existence d’une relation étroite entre l’apport protéique et le métabolisme osseux. Ainsi, une consommation de protéines inférieure aux apports recommandés pourrait être un facteur de risque supplémentaire dans la survenue de l’ostéoporose, et ceci dès la puberté. Les chercheurs ont pu constater, chez des jeunes filles en bonne santé, qu’une alimentation pauvre en protéines est associée à une moindre augmentation de la densité minérale osseuse, aussi bien au niveau du fémur que de la colonne vertébrale. Le constat est le même chez les femmes qui suivent un régime hypocalorique trop strict dans lequel l’apport protéique est insuffisant. Ce type de régime prolongé ou répété contribuerait même à accélérer la perte osseuse.

Une étude menée par des scientifiques suédois a permis de découvrir une corrélation surprenante : le fait de boire de 2 à 3 tasses de café par jour serait relié à un tour de poitrine plus petit chez la moitié des femmes. On parle même d’un chiffre de 150 ml de volume de seins en moins ! Au départ, les chercheurs étaient à la recherche des facteurs de risque du cancer du sein. Ils ont alors étudié les variations génétiques, le tour de poitrine et les habitudes alimentaires chez 270 femmes. Or, pour environ la moitié d’entre elles, qui possédaient une variante d'un gène particulier, appelé CYP1A2, la corrélation café-tour de poitrine est apparue, sans le vouloir. Fait encore plus intéressant, l'étude a aussi montré que les femmes qui ne portaient pas cette version du gène avaient au contraire un tour de poitrine augmenté si elles consommaient du café en faible quantité. Cela dit, l’étude ne démontre pas clairement que si vous vous mettez à boire du café vos seins vont diminuer ou augmenter. La consommation de café est peut-être simplement le marqueur d'un mode de vie et d'une alimentation différente. On ne sait pas pourquoi non plus le gène CYP1A2 est concerné. Bref, si vous souhaitez tester le tout, il faudrait d'abord faire un test génétique pour savoir quelle version du gène vous portez. Ce qui, au fond, risque de coûter plus cher qu’un soutien-gorge rembourré.

L’huile d’olive pourrait se révéler une alternative de choix pour contrer l’appétit et contrôler le poids. D’après un article publié dans The Globe and Mail, l’huile d’olive contribuerait à augmenter la sensation de satiété et contrer ainsi la tendance à grignoter entre les repas. C’est du moins ce que pensent des chercheurs américains et italiens qui ont publié récemment les résultats d’un essai mené sur des rats. Dans le cadre de leurs études, les chercheurs ont découvert que seul l’acide oléique a eu pour effet d’augmenter la production d’oléoyléthanolamide chez les rongeurs, une hormone qui agit comme transmetteur des signaux de satiété et qui, par conséquent, diminue l’appétit. Selon les auteurs de l’étude, un apport approprié en acide oléique pourrait contribuer à prolonger l’intervalle entre les repas et s’avérer utile dans la lutte contre l’excès de poids. La prudence est toutefois de mise, selon Angelo Tremblay, chercheur en nutrition à l’Université Laval. « La découverte est certes intéressante, mais il y a encore beaucoup de recherches cliniques à faire avant de conclure qu’un apport systématique en acide oléique peut véritablement entraîner une perte de poids chez les personnes souffrant d’embonpoint. » Mentionnons que l’huile d’olive peut être utilisée aussi bien crue, en remplacement du beurre ou dans une vinaigrette, par exemple, que pour la cuisson.

mardi, 04 novembre 2008 19:00

Le mois de la pomme de terre

Pour une deuxième année consécutive, les Québécois sont invités à redécouvrir la pomme de terre durant le mois de novembre, un légume nutritif aux nombreux avantages. Cette invitation est lancée par les producteurs et les emballeurs de pommes de terre du Québec. Malgré sa grande popularité, la pomme de terre est encore trop souvent liée à certains préjugés tenaces. Pourtant, elle regorge de vitamine C et de vitamines B1, B3 et B6 en plus d’être une excellente source de potassium, de fer, de magnésium et de fibres. Novembre, mois de la pomme de terre, marque la fin de l’Année internationale de la pomme de terre, instituée par les Nations Unies afin de permettre au monde entier de prendre conscience du rôle clé de ce légume comme élément de réponse aux grands problèmes mondiaux tels que la malnutrition, la pauvreté et les menaces pour l’environnement. Polyvalente, savoureuse et peu coûteuse, la pomme de terre se prête à de nombreuses recettes, de la plus simple à la plus gastronomique, et elle est parfaite pour le temps des Fêtes. Au Québec, 400 producteurs se spécialisent dans la culture de la pomme de terre, ce qui place la province au 5e rang parmi les provinces canadiennes pour la production. La production de la pomme de terre au Québec représente une industrie de 100 M$.

C’est bien connu, réduire sa consommation de sel est bénéfique pour la santé. Mais comment savoir où s’arrêter ? Des études démontrent que nous devrions consommer entre 2 et 3 grammes de sodium par jour, c’est-à-dire une seule cuillère à thé de sel de table. Pourtant, certaines recherches ont constaté que la population nord-américaine consomme plutôt de 3 à 7 grammes de sodium de façon quotidienne. Par ailleurs, des chercheurs canadiens ont établi qu’en limitant les additifs alimentaires en sodium, que l’on retrouve habituellement dans les plats préparés, on pourrait réduire de 1 000 000 le nombre de Canadiens qui souffrent d’hypertension. Il semblerait également qu’une alimentation réduite en sodium contribuerait à diminuer l’incidence des troubles cardiovasculaires. C’est ce qu’indiquent les résultats de deux essais cliniques menés aux États-Unis par des chercheurs de l’Université Harvard. Contrairement à la croyance populaire, le sel marin n'est pas meilleur (ou moins nuisible) pour la santé. Il est vrai que celui-ci contient naturellement plus de minéraux mais ceux-ci sont parfois enlevés lors du traitement en industrie.

Page 46 sur 65