Foodies
La nouvelle vertu de la pomme
Manger des pommes pourraient bien vous aider à lutter contre le cancer du côlon. C’est du moins ce que des chercheurs allemands prétendent dans la revue de référence Nutrition. La clef des recherches est la pectine, contenue dans les pommes. Selon les chercheurs, celle-ci augmenterait la production du butyrate, élément que l'on trouve dans la paroi du côlon. Ce composé joue un rôle très important dans la protection contre le cancer colorectal. Or, plus la concentration en butyrate est importante, plus la croissance des cellules cancéreuses du côlon est basse. Il en résulte alors un ralentissement de croissance des cellules tumorales. En démontrant ainsi que la pectine influence positivement la synthèse du butyrate, ces scientifiques prouveraient que la pomme pourrait avoir des vertus anti-tumorales pour les cellules du côlon. Cependant, il reste à confirmer ces résultats encore expérimentaux sur des études à plus large échelle, portant sur liens directs entre consommation de pommes et cancer. Reste que cette étude est une preuve supplémentaire de l'importance de la consommation de fruits et légumes.
Une pilule pour se nourrir ?
L’Agence de recherche de la défense américaine (DARPA) pourraient bien mettre au point, d’ici 2014, des pilules capables de nourrir l’humain pendant des jours, voire des semaines. Présentement, les repas compacts représentent le tiers du poids et du volume des repas «prêts à manger» tout en étant aussi nutritifs et calorifiques. Ils sont actuellement ce qu’il y a de plus innovateur en ce qui a trait à la lyophilisation. Cela dit, la prochaine étape, celle des pilules alimentaires, n’est pas si loin. Mais bien des choses sont à réglés. Selon Manfred Kroger, professeur des sciences de la nutrition à l’Université de Pennsylvanie, bien que les pilules alimentaires sont, à ce jour, théoriquement disponibles, leur aspect pratique doit être amélioré. Par exemple, un homme moyen aurait besoin d’ingérer au moins 2000 calories par jour, ce qui équivaudrait à avaler une pilule de près d’une livre ou des centaines de petites granules chaque jour. Déjà, certains spécialistes se sont prononcés en défaveur de la venue de la « pilule miracle », dont Robert Henkin, directeur du centre The Taste and Smell Clinic sur la nutrition moléculaire.
Une bactérie mangeuse de cholestérol
Pour la première fois, des chercheurs français ont récemment identifié une bactérie du tube digestif qui dégrade le cholestérol en un produit éliminé par les voies naturelles. Une telle bactérie - baptisée Bacteroides dorei Strain D8 - pourrait être à terme utilisée pour diminuer le cholestérol trop élevé chez des personnes à risques, selon l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) à l'origine de ces travaux. Philippe Gerard, responsable de cette recherche, croit que le but est de « trouver les gènes et les enzymes responsables de la transformation par la bactérie du cholestérol du colon, pour tenter des applications médicales ». Cela dit, on en est encore à l’étape préliminaire dans cette étude et jusqu’à ce qu’on fasse de nouvelles annonces, plusieurs aliments sont excellents à consommer pour combattre le cholestérol. Ainsi, on parle beaucoup des phytostérols ces temps-ci, qui entravent l’absorption du cholestérol en occupant ses sites d’absorption dans l’intestin. Plusieurs aliments enrichis aux phytostérols, des composés végétaux qui réduisent le cholestérol sanguin, tel le yogourt, ont envahi les rayons des supermarchés en France depuis un bon moment.
Pâques dans l’assiette
Pâques arrive plus tôt qu’à l’habitude cette année et à défaut de ne pas ressentir le printemps à l’extérieur, le temps est venu de s’offrir un bon repas de fête en famille, plus léger que celui du temps des Fêtes certes, mais plusieurs gâteries demeurent incontournables. Le chocolat, bien sûr, est reconnu comme une tradition à Pâques. On dit du noir, le préféré du « connaisseur », qu’il est celui qui permet de vraiment goûter le chocolat. Depuis quelques années, les grandes maisons ont mis en marché des tablettes avec différents pourcentages de cacao, des crus, des pures plantations, et même des millésimés. Quant au chocolat au lait, il demeure le plus consommé au monde. Il est aussi le préféré des enfants. En ce qui concerne le chocolat blanc, les puristes diront qu’il ne s'agit pas de véritable chocolat puisqu'il ne contient pas de pâte de cacao. Cela dit, la confiserie est toute aussi délicieuse, surtout quand elle est de bonne qualité. Mais à Pâques, il n’y a pas que du sucré ! D’autres aliments sont aussi délicieux à déguster ces temps-ci. Les langoustines, par exemple, sont idéales au printemps et permettent d’ouvrir l’appétit lors de gros repas. Pâques est aussi une excellente occasion de déguster des asperges, en accompagnement ou en salades. Joyeuses Pâques !
Mars, mois de la nutrition
C’est le mois de la nutrition qui débute et au cours des quatre prochaines semaines, les Montérégiens sont invités à consommer davantage de fruits et légumes. Pour les aider à faire ce choix santé, 98 restaurants de la Montérégie valoriseront ces aliments dans leur menu au cours du mois. Du 3 au 31 mars, la campagne « Fruits et légumes en vedette » sera ainsi à l’affiche dans les restaurants participants de la région. Certains restaurants ont accepté de modifier leur menu. « Les gens sont de plus en plus conscients de l'importance de bien manger et ils veulent avoir la possibilité de faire des choix santé même lorsqu'ils prennent un repas à l'extérieur. Les restaurants peuvent faire une différence en offrant des environnements qui facilitent l’adoption de comportements sains », selon Dre Jocelyne Sauvé, directrice de santé publique de la Montérégie. Manger de 5 à 10 portions de fruits et légumes tous les jours peut aider à diminuer les risques de maladie cardiovasculaire et de certains cancers. Selon des données recueillies en 2003, seulement 46 % des Montérégiens de 12 ans et plus consomment suffisamment de fruits et légumes chaque jour.
Le menu de l’Amour
C’est aujourd'hui la Saint-Valentin et pour séduire votre partenaire, rien de mieux qu’un bon repas en tête-à-tête. Amateurs de restos, attention cependant, car les repas les plus romantiques sont souvent ceux que l’on prépare soi-même et que l’on déguste à la maison, aux chandelles, dans une ambiance décontractée. C’est donc l’heure d’enfiler le tablier ! En guise de préliminaires à cette soirée en amoureux, pourquoi ne pas choisir quelques aliments aux vertus aphrodisiaques ? Les huîtres et autres fruits de mer, les épices ardentes, la mangue et le chocolat sont parmi les aliments qui ont une torride réputation. N’oubliez pas le vin ou le champagne, qui viendront certainement émoustiller votre soirée. Côté organisation, prenez le temps d'agencer votre menu et de choisir à l'avance les mets qui vous séduisent le plus, vous et votre partenaire. Terroir spécifique ou pays lointain, les repas à thème enchantent par la sensation de dépaysement. Le fait de concevoir le menu autour d'une couleur d'aliments, comme le rose ou le rouge, permet aussi d'aiguiser les ardeurs amoureuses. Si vous n’êtes pas très fort en cuisine, concentrez-vous au moins sur la présentation du repas.