Foodies
Oui aux tomates…du Québec !
Alors que de plus en plus de restaurateurs se tournent vers les tomates du Québec, Santé Canada souhaite rappeler à la population l'importance de manipuler et de préparer adéquatement les tomates fraîches afin de prévenir toute intoxication alimentaire. Les tomates fraîches des champs et les autres fruits et légumes ne contiennent pas à l'état naturel de bactéries qui peuvent nous rendre malades. Comme les tomates poussent à proximité de la surface du sol, le fruit peut être contaminé pendant la culture par le sol, par de l'eau contaminée, par des animaux sauvages ou domestiques ainsi que par du fumier insuffisamment composté. Des bactéries peuvent aussi être transférées dans le fruit pendant et après la récolte au moment de la manutention, de l'entreposage et du transport. Santé Canada conseille de toujours se laver les mains avant de manipuler un fruit ou un légume frais. On doit aussi laver les tomates sous un faible jet d'eau fraîche courante et écarter toute tomate qui présente des flétrissures ou des marques de pourriture. Rappelons que depuis la mi-avril, 145 personnes ont été intoxiquées à la salmonelle en mangeant des tomates des États-Unis chez nos voisins du sud. De ce nombre, 23 malades ont dû être hospitalisés.
Bien manger pour mieux bouger
Pour tirer le maximum d'une activité physique, il est important de faire les bons choix alimentaires avant et pendant l’exercice. Une bonne alimentation avant de bouger permet de ne pas sentir la faim aux moments critiques et de fournir du carburant aux muscles tout au long de l'activité. D’abord, il est recommandé de manger de 3 à 4 heures avant l’activité physique. En laissant le temps de bien digérer son repas, on évite l'inconfort d'un estomac plein et tout en permettant au corps de concentrer ses énergies davantage sur les muscles que sur l’intestin. Si vos occupations ne vous permettent pas de changer l’heure de votre repas, mangez plus léger. Les sucres lents, les fruits, et les aliments contenant beaucoup de potassium sont à privilégier. Pour éviter les inconforts, prenez un repas à faible teneur en matières grasses, tout en laissant de côté les épices et les sucreries. Deux heures avant l'activité physique, il est aussi recommandé de boire de 400 à 600 ml de liquide pour assurer une bonne hydratation. Pendant le sport, boire de l'eau est une excellente solution pour éliminer les toxines. À noter par ailleurs que les agrumes, qui sont très acides, sont à éviter pendant l’effort puisqu’ils peuvent parfois occasionner de l’irritation au niveau des voies respiratoires.
Les vertus du faux sucre
Les édulcorants, ces produits de tables appelés couramment « faux sucres » car ils n’ont pas sa valeur énergétique, trouvent de plus en plus de place sur les tablettes des supermarchés. L'aspartame est l’un des édulcorants les plus répandus. Il a un pouvoir sucrant aux alentours de 400 fois celui du sucre. Il a une utilisation principalement à froid, car il perd son pouvoir sucrant quand on le chauffe trop. Un autre édulcorant, le sucralose, a un certain nombre d'avantages pour le consommateur. On peut l'utiliser aussi bien à froid, c'est à dire dans le café, le thé, qu’en cuisson, ou dans une pâtisserie. Le sucralose possède un pouvoir sucrant encore plus élevé, soit 600 fois celui le sucre. Au Canada, les agents édulcorants sont assujettis à des contrôles rigoureux en vertu de la Loi et règlements sur les aliments et drogues. L’utilisation de l’aspartame n’est autorisée que depuis 1981. Pour plusieurs personnes diabétiques, le fait de pouvoir utiliser aujourd'hui des édulcorants permet de conserver un certain plaisir de goûter le sucre. L’intérêt se trouve aussi chez les personnes qui cherchent à perdre du poids mais qui désirent continuer de se sucrer le bec, grâce à un édulcorant beaucoup plus faible en teneur calorique que le sucre.
Vers une plus grande variété de produits équitables
Avec l’arrivée de nouveaux fruits frais et séchés, la gamme de produits équitables s’élargit de plus en plus au Québec. Ces nouveaux venus portent à près de 20 le nombre de produits certifiés équitables offerts dans la province. Pour Isabelle Saint-Germain, coordonnatrice du programme de commerce équitable d’Équiterre, les enjeux liés à l’augmentation du coût des denrées alimentaires inciteraient les consommateurs à devenir plus solidaires des producteurs du Sud de la planète. Dans une relation commerciale équitable, producteurs et acheteurs sont réunis au sein d’associations démocratiques où ils fixent ensemble le prix des marchandises, en tenant compte de ce qu’il en coûte pour les produire. Ce prix inclut une prime sociale qui permet aux producteurs de mettre en place des projets locaux de développement économique, selon leurs besoins. Pour Isabelle Saint-Germain, le commerce équitable n’a rien d’un geste de charité. « C’est repenser le commerce, déterminer un prix juste et respectueux dès le début et créer une relation commerciale d’égal à égal : c’est un geste politique », affirme la porte-parole.
Le temps des plaisirs glacés
Avec l’été qui approche, rien n’est plus rafraîchissant qu’une bonne crème glacée, un sorbet fruité ou un yogourt glacé. Selon certains « experts » en la matière, on devrait déguster la crème glacée et les autres glaces légèrement ramollies et, surtout, pas trop froides, car si elles sont trop gelées, les papilles ne percevront pas la finesse de leur goût. En ce qui concerne le sorbet, il est traditionnellement préparé avec un sirop ou une purée de fruits. Habituellement très sucré, il est souvent aussi calorique que la crème glacée. Si votre cœur balance entre les deux, ce devrait donc être d'abord pour une raison de goût. Pour le yogourt glacé, il est facile d’en préparer et vous pouvez faire de belles découvertes. Si le yogourt glacé contient souvent moins de gras que la crème glacée, il arrive qu'on le sucre davantage pour obtenir une texture intéressante. Puis, en matière de glaces, les Italiens ont une longueur d'avance avec leur gelati. Sur les terrasses des cafés et dans les pâtisseries des quartiers italiens, on les savoure à la petite cuillère. Enfin, ceux et celles qui souffrent d'intolérance au lactose ou qui surveillent leur taux de cholestérol peuvent au moins se régaler avec le tofutti, fabriqué à partir de lait de soja, d'huile et de sucre.
Les vitamines en complément alimentaire mauvaises pour la santé ?
Une étude de l’Université de Copenhague révèle que les vitamines prises en complément alimentaire n’augmenteraient pas la durée de vie. Bien au contraire, les cures de certaines vitamines pourraient même la réduire ! Compilant les résultats de 67 études différentes, les chercheurs danois ont conclu récemment que les cures de vitamines A, E et de bêta-carotène augmenteraient respectivement les risques de mort prématurée de 16 %, 4 % et 7 %. Selon les chercheurs, les vitamines A et E peuvent interférer dans le système de défense naturelle du corps. En ce qui concerne la vitamine C, les chercheurs ne se sont pas prononcé, n’y voyant ni effet positif ni effet négatif et estimant qu’ils manquent encore de données. Déjà, au Royaume-Uni, une membre de la Fondation britannique pour la Nutrition, Bridget Aisbett, s’inquiète de ces résultats: « C'est quelque chose que nous devons prendre avec sérieux. Cette étude regroupe 67 autres études, il s'agit donc d'un panel important et probant, et les données qu'on obtient confirment le fait qu'on ne devrait pas prendre de doses massives de suppléments de vitamines », selon elle. Cela dit, il faut rester extrêmement prudent avec ces résultats.