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mardi, 29 avril 2025 06:08 | Publié dans la rubrique Politique
Yves-François Blanchet est réélu dans Beloeil-Chambly
Le chef du Bloc Québécois a été réélu dans la circonscription de Beloeil-Chambly, hier à la suite de la campagne électorale fédérale.
Chronique humeur - À bout de souffle
Huit cent coupures à Radio-Canada, le Journal de Montréal en grève, la Presse qui annule ses stages d’été et voilà qu’elle cessera de publier le dimanche. La montée des quotidiens gratuits, la baisse des journaux traditionnels. Il est minuit moins une pour le monde de l’information, qui doit se repenser. L’industrie journalistique, de nos jours, est comme le chauffeur d’une vieille minoune dont le moteur menace de lâcher. Il n’a plus le choix, il doit se résoudre à utiliser un nouveau véhicule avant qu’une perte de contrôle ne l’endommage trop gravement. Plus que jamais, tout indique que l’avenir passe par Internet. L’industrie devra s’ajuster. Il faudra vite faire et bien faire si elle ne veut pas continuer à se désintégrer de la sorte. Les puristes du papier qui diabolisent le Web, ces profs d’université qui rage contre la recherche de sources sur Internet, ceux qui discréditent son utilisation « parce que c’est juste de la m… » devront se résoudre à la transformation. Ils devront reconnaître que, ce n’est pas parce que tout n’est pas bon sur le Web que tout est nécessairement mauvais. Plus que jamais, les internautes savent ce qu’ils veulent et les moyens qu’ils prennent pour y parvenir se standardisent.
Un premier roman pour Louise Chevrier
La Chamblyenne Louise Chevrier lancera ce soir à 17h son tout premier roman, Marguerite, au restaurant Fourquet Fourchette. La journaliste et chroniqueuse littéraire, qui a été présidente de la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly de 2000 à 2007, présente dans Marguerite un tableau romancé du début du 19e siècle à Chambly grâce à des personnages ayant réellement existé. L’auteure raconte ainsi l’histoire de Marguerite Lareau, une fille d’un habitant qui se retrouve enceinte à la suite d’un viol. Le clan familial se resserre autour de la victime, terrorisée par son violeur, dont elle refuse de dévoiler le nom. La paysanne de 17 ans et son enfant seront marqués par l’opprobre si ses proches ne lui trouvent pas rapidement un mari convenable pour camoufler l’affaire. Un veuf à l’aube de la quarantaine, le docteur Alexandre Talham, accepte de l’épouser. Autour d’eux, les jeunes filles de bonne famille rêvent d’un mari, certains bourgeois flairent la bonne affaire tandis que d’autres notables cherchent à mater leur élan. Pendant ce temps, les conversations politiques s’animent.
Folklore, percussions et échecs à la place de la Seigneurie
Les activités estivales de la place de la Seigneurie débuteront suite au week-end de la Fête nationale. Le vendredi 26 juin dès 20h, Anik Paquet et Peter Senn présenteront un spectacle de musique traditionnelle et folklorique à l’angle de l’avenue Bourgogne et de la rue Maurice. Le lendemain, les visiteurs pourront vibrer au rythme des percussions en participant à un jam animé par des musiciens professionnels. Samajam, la plus grande école de percussion au Canada, viendra ensuite enflammer la scène lors d’un spectacle aux couleurs africaines. Le dimanche, des parties d’échecs en plein air seront proposées, de 13h à 16h. Cette activité se déroulera d’ailleurs tous les dimanches jusqu’au 9 août. Un jeu d’échecs géant sera sur place et un professionnel jouera des parties simultanées. En cas de pluie, l’activité sera annulée. Mentionnons par ailleurs le retour du Club de lecture d’été TD, dès le 22 juin. Durant leurs vacances, les jeunes Chamblyens âgés de 3 à 12 ans seront invités à mettre à profit leur sens de l’observation et leur capacité de déduction en aidant l’Agent 009.
Salle comble pour Romance à la brunante
La salle Albani du Centre Champlain-Barrette était pleine à craquer en cette chaude soirée du 13 juin où l’Atelier lyrique de Chambly présentait son spectacle « Romance à la brunante ». Guidés par le maître de cérémonie, les amateurs d’opéra de la région ont eu droit à un spectacle vivant et coloré, où chacun était amené à découvrir un grand classique ou renouer avec un air favori. Les airs, tantôt joyeux, coquins ou dramatiques se succédaient au rythme des applaudissements nourris. Il faut dire qu’un soin tout particulier avait été apporté aux costumes et à la mise en scène, afin de créer l’ambiance appropriée mettant en valeur les joyaux tirés d’opéras célèbres tels : « Madame Butterfly », « Carmen », « Le barbier de Séville », « Roméo et Juliette », et bien d’autres. Les commentaires favorables se sont répandus tels une traînée de poudre : bon choix de pièces, belle harmonie des voix, présentation soignée tant au point de vue des textes que du point de vue technique bref, un spectacle d’une excellente qualité.