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lundi, 28 avril 2025 19:05 | Publié dans la rubrique Politique
Les Canadiens et Québécois invités aux urnes
Le chef du Bloc Québécois Yves-François Blanchet a tenu à lancer un appel aux urnes pour les Québécois en cette journée d’élections au Canada.
André Sauvé transporte son univers ici
Après avoir fait la pluie et le beau temps au Château Bromont durant tout l’été, l’humoriste de l’heure, André Sauvé, se produira en spectacle dans notre région en septembre.Le spectacle de ce monologuiste déjanté sera présenté au Théâtre des Deux Rives les 3 et 4 septembre prochain. Le jeune humoriste a reçu le prix de la relève au Gala les Oliviers en 2006 et celui de Révélation de l’année au Festival Juste pour rire de la même année. Chroniqueur à l’émission de Marc Labrèche 3600 secondes d’extase, André Sauvé réussit à imposer un style propre à lui avec des discours désordonnés sautant du coq à l’âne avec une facilité déconcertante. Comme il le dit lui-même dans un de ses monologues : «Vous savez, ce n’est pas grave si on comprend pas tout!». Le parcours d’André Sauvé est assez singulier. Il a étudié et enseigné le Bharata Natyam – la danse classique de l’Inde – pendant près de dix ans. Il à tâte le mime avec la troupe Omnibus et le théâtre du mouvement de Paris. Il est ensuite devenu animateur radio. L’univers très particulier et les propos souvent confus d’André Sauvé en font un humoriste aussi étonnant qu’apprécié. Au festival d’humour de Dégelis en 2004, il a décroché le premier prix, en gagnant la faveur du public.
André Sauvé a écrit pour l’émission Le Sketch Show présentée à TVA. Il a fait une première prestation au Festival Juste pour rire en 2005 dans le cadre du gala de Louis-José Houde puis, en 2006, au gala de Laurent Paquin et de Martin Petit. Ses textes et son jeu d’acteur détonnent, séduisent et convainquent : il remporte le prix de la « Révélation de l’année ». En 2007, il récidive au Festival et fait un malheur, que ce soit au gala Juste pour rire de Marc Labrèche ou à la soirée hommage à Yvon Deschamps au théâtre Saint-Denis. En fait, que ce soit à Juste pour rire ou aux Oliviers, chacune de ses apparitions provoque un délire à la démesure de sa folie. En plus de son actuelle tournée, l’étonnant personnage jouera le rôle d’un coursier à vélo dans la huitième saison de Caméra café. Il est à parier que sa participation sera remarquée.
Le métier de tonnelier et vedette au Fort Chambly
Le dimanche 30 août, le Fort-Chambly invite le public à rencontrer le tonnelier Pascal Plamondon, un artisan d’époque qui pratique un métier presque disparu aujourd’hui. De 13 h à 17 h, le tonnelier réalise devant les visiteurs les multiples étapes d’assemblage et de construction de ces précieux contenants de bois que sont les tonneaux et les barils. Il y a quelques décennies, tonneaux, fûts et barriques faisaient partie de la vie de tous les jours. Jusqu’au XIXe siècle, ces contenants pansus, de dimensions variées, constituaient des moyens de transport de marchandises absolument indispensables. Les commerçants de poisson, de farine et de blé de même que les fabricants de bière, de biscuits et de poudre noire se servaient exclusivement de tonneaux de bois pour expédier leurs produits. Certains marchands employaient même des tonneliers à temps plein afin de pourvoir adéquatement aux besoins de leurs entreprises. Cette activité sera l’avant dernière de la programmation Le Fort Chambly s’endimanche. La saison se conclura le 6 septembre prochain avec Le temps des récoltes. Deux animateurs en costume d’époque lèveront le voile sur les activités domestiques chez l’habitant en Nouvelle-France, au temps des récoltes, vers 1750.
De la cueillette à l’assiette
Salicorne, thé du labrador, boutons de marguerites, amélanches, coprins chevelus, épis de quenouilles, asclépiades, pourpier, gingembre sauvage, orties, voilà autant de délices que Gérald Le Gal nous fait découvrir dans le livre Aventure sauvage, de la cueillette à l’assiette. Ceux qui ont suivi la série d’émissions Coureurs des bois, à TéléQuébec, retrouveront ce Franco-Manitobain établi dans les Laurentides et dont l’entreprise Gourmet sauvage assure depuis 1993 la récolte et la transformation, à des fins culinaires, des plantes sauvages comestibles du Québec. Certains grands chefs apprécient les conseils de Le Gal mais également un nombre croissant de cuisiniers du dimanche qui découvrent avec enthousiasme cette façon originale et naturelle de s’alimenter. Dans le livre, Gérald Le Gal nous entraîne dans un boisé des Laurentides, une clairière du Saguenay ou une «talle» de chicoutai du Grand Nord, appellé Plaquebière par les gens de la région, pour nous apprendre à identifier, puis récolter avec respect les plantes comestibles. Les enseignements de cet écologiste vous feront apprécier le patrimoine sauvage.
Le livre possède également un répertoire de recettes faciles à cuisiner.