Les vertus du faux sucre

mardi, 27 mai 2008 20:00 | Publié dans la rubrique Foodies

Les édulcorants, ces produits de tables appelés couramment « faux sucres » car ils n’ont pas sa valeur énergétique, trouvent de plus en plus de place sur les tablettes des supermarchés. L'aspartame est l’un des édulcorants les plus répandus. Il a un pouvoir sucrant aux alentours de 400 fois celui du sucre. Il a une utilisation principalement à froid, car il perd son pouvoir sucrant quand on le chauffe trop. Un autre édulcorant, le sucralose, a un certain nombre d'avantages pour le consommateur. On peut l'utiliser aussi bien à froid, c'est à dire dans le café, le thé, qu’en cuisson, ou dans une pâtisserie. Le sucralose possède un pouvoir sucrant encore plus élevé, soit 600 fois celui le sucre. Au Canada, les agents édulcorants sont assujettis à des contrôles rigoureux en vertu de la Loi et règlements sur les aliments et drogues. L’utilisation de l’aspartame n’est autorisée que depuis 1981. Pour plusieurs personnes diabétiques, le fait de pouvoir utiliser aujourd'hui des édulcorants permet de conserver un certain plaisir de goûter le sucre. L’intérêt se trouve aussi chez les personnes qui cherchent à perdre du poids mais qui désirent continuer de se sucrer le bec, grâce à un édulcorant beaucoup plus faible en teneur calorique que le sucre.

La fin du catholicisme québécois

jeudi, 22 mai 2008 20:00 | Publié dans la rubrique Humeur

Que retiendrons-nous de la Commission Bouchard-Taylor ? On le saura dans quelques années. Lorsque les accommodements raisonnables ne feront plus les manchettes. Lorsque le crucifix aura disparu de l’Assemblée nationale. Ce qu’il faut retenir, du moins pour le moment, c’est que le rapport encourage la neutralité et la laïcité absolue de l’État, de concert avec la liberté essentielle de chaque individu d’affirmer sa foi, même en public. Les recommandations sont ainsi fondées sur beaucoup de cas par cas et les minorités immigrantes, selon le rapport, sont en droit de demander l’accès à certains locaux, certains services, pour pouvoir pratiquer leur foi. En même temps, les institutions ne sont pas tenues de leur fournir. Les minorités, ainsi, devront accepter qu’on ne puisse acquiescer à leurs demandes, faute de ressources. Les institutions, par contre, devront tenter de trouver des compromis, si ressources il y a. Bref, un point pour la laïcité étatique, et un point pour les minorités religieuses, qui pourront toujours faire des demandes. Le grand perdant ? Le catholicisme, sans aucun doute. Cette relique du passé à laquelle on a tourné le dos après la Révolution tranquille, cette religion qui disparaîtra au fur et à mesure que se videront nos vieilles églises.

Vers une plus grande variété de produits équitables

mardi, 20 mai 2008 20:00 | Publié dans la rubrique Foodies

Avec l’arrivée de nouveaux fruits frais et séchés, la gamme de produits équitables s’élargit de plus en plus au Québec. Ces nouveaux venus portent à près de 20 le nombre de produits certifiés équitables offerts dans la province. Pour Isabelle Saint-Germain, coordonnatrice du programme de commerce équitable d’Équiterre, les enjeux liés à l’augmentation du coût des denrées alimentaires inciteraient les consommateurs à devenir plus solidaires des producteurs du Sud de la planète. Dans une relation commerciale équitable, producteurs et acheteurs sont réunis au sein d’associations démocratiques où ils fixent ensemble le prix des marchandises, en tenant compte de ce qu’il en coûte pour les produire. Ce prix inclut une prime sociale qui permet aux producteurs de mettre en place des projets locaux de développement économique, selon leurs besoins. Pour Isabelle Saint-Germain, le commerce équitable n’a rien d’un geste de charité. « C’est repenser le commerce, déterminer un prix juste et respectueux dès le début et créer une relation commerciale d’égal à égal : c’est un geste politique », affirme la porte-parole.

Le temps des plaisirs glacés

mardi, 13 mai 2008 20:00 | Publié dans la rubrique Foodies

Avec l’été qui approche, rien n’est plus rafraîchissant qu’une bonne crème glacée, un sorbet fruité ou un yogourt glacé. Selon certains « experts » en la matière, on devrait déguster la crème glacée et les autres glaces légèrement ramollies et, surtout, pas trop froides, car si elles sont trop gelées, les papilles ne percevront pas la finesse de leur goût. En ce qui concerne le sorbet, il est traditionnellement préparé avec un sirop ou une purée de fruits. Habituellement très sucré, il est souvent aussi calorique que la crème glacée. Si votre cœur balance entre les deux, ce devrait donc être d'abord pour une raison de goût. Pour le yogourt glacé, il est facile d’en préparer et vous pouvez faire de belles découvertes. Si le yogourt glacé contient souvent moins de gras que la crème glacée, il arrive qu'on le sucre davantage pour obtenir une texture intéressante. Puis, en matière de glaces, les Italiens ont une longueur d'avance avec leur gelati. Sur les terrasses des cafés et dans les pâtisseries des quartiers italiens, on les savoure à la petite cuillère. Enfin, ceux et celles qui souffrent d'intolérance au lactose ou qui surveillent leur taux de cholestérol peuvent au moins se régaler avec le tofutti, fabriqué à partir de lait de soja, d'huile et de sucre.