Le juge du tribunal administratif du travail entendra aujourd’hui et demain les arguments de la Commission municipale du Québec (CMQ), qui y défend sa décision du renvoi de Michel Larose. Deux autres dates d’audience sont prévues le 21 et 31 janvier prochain dans ce dossier.
La CMQ reprochait à l’ancien DG de la Ville d’avoir utilisé une carte de crédit municipale pour l’achat de repas et d’alcool au restaurant. La décision de son renvoi a toutefois été prise lorsque la Ville a dû réintégrer son prédécesseur, Jean Lacroix, suite à une décision du tribunal du travail.
Quant à Mme Nepton, qui occupait aussi les postes de trésorière et de directrice des ressources humaines, aucune date n’a pour l’instant été mise à l’agenda. Le tribunal confirme toutefois qu’elle entendra la cause.
Le tuteur de la CMQ, Denis Michaud, a déjà témoigné le 21 octobre dernier dans cette affaire et estime que la décision du renvoi des deux plus hauts fonctionnaires de la Municipalité était dans l’intérêt de Chambly.
« Lorsqu’on a pris cette décision-là, on l’a pris dans l’intérêt de la Ville. Éventuellement, si ces personnes obtiennent un dédommagement ou doivent être réintégrées, c’est sûr que c’est la Ville de Chambly qui devra en subir les contrecoups. Je vais toutefois assumer la décision jusqu’au bout. », expliquait M. Michaud durant l’assemblée d’information du 7 novembre dernier.
Parmi les motifs qui expliquaient la décision du renvoi de Annie Nepton, la CMQ a fait état d’une utilisation du véhicule de la Ville à des fins personnelles ainsi que des dépenses de repas et d’alcool sur les cartes de crédit municipales.
La Commission a aussi critiqué la façon avec laquelle Mme Nepton aurait émis des chèques à des entrepreneurs pour des «extras» dans la construction du Pôle culturel sans toutefois avoir averti le conseil municipal.
La nouvelle administration est toujours en train de faire la lumière sur ces irrégularités de paiement et a mandaté la firme comptable Deloitte, afin qu’elle dresse le portrait financier de la construction du Pôle culturel.
Félix Lebel