Chambly Matin - Journal le Chambly Matin, Montérégie Quotidien

Samuel Thibault
En entretien téléphonique hier, le maire de Chambly Denis Lavoie a livré ses impressions sur le retour de Pierre Bourbonnais, qui a annoncé mardi soir son intention de briguer la mairie. Le maire a aussi confirmé tous ses candidats en vue des élections d’automne.
Denis Lavoie a souligné accueillir les intentions de l’ex-maire et chef du Parti municipal Chambly, Pierre Bourbonnais, sourire en coin. « Je remarque que M. Bourbonnais revient pour des raisons négatives et la première chose qu’il fait est de critiquer. Il faut aussi croire qu’il n’a pas de programme puisqu’il compte le mettre sur pied cet été », indique M. Lavoie. Le maire ajoute que le parti Action Chambly, dont il est le chef, entend faire sa campagne sur les actions et les engagements plutôt que contre les gens. « Nous démontrerons avec des faits, des résolutions et des engagements que nous avons réalisé bien plus que le Parti municipal ne l’avance. »

Le maire de Chambly Denis Lavoie, les conseillers municipaux Steeves Demers, Daniel Monast et Jean Roy, de même que les des membres du personnel administratif Thérèse Bernier, Christian Cléroux, Jacynthe Dagenais, Agathe Favreau, Manon Lévesque et Annie Nepton, ont participé à la sixième édition du Relais pour la vie à Chambly, qui se déroulait vendredi dernier au Centre sportif Robert-Lebel. Ensemble, ils ont réussi à amasser un montant de plus de 2750 $ pour la Société canadienne du cancer. Les représentants de la Ville de Chambly se sont relayés pendant les douze heures de l’événement afin de compléter cette marche de l’espoir. En plus de financer des projets de recherches, ce montant servira à offrir des services d'information ainsi que des programmes de soutien aux personnes touchées par la maladie.

Samuel Thibault
Un Américain mal informé, penaud et râleur peut bien croire qu’un groupe de barbus extrémistes chantant Allah débarqueront chez eux d’un moment à l’autre, tout droit du Moyen Orient, pour faire sauter des bombes. Il peut bien penser que toute agression viendra de l’extérieur et qu’il pourra compter sur ses voisins le moment venu. Le gouvernement précédant de George W. Bush a bien pu en convaincre plusieurs qu’en s’installant les deux pieds dans le sable à l’autre bout du monde ceux-ci seraient plus en sécurité. Pourtant, plus que jamais, c’est de leurs propres gens que les États-Uniens doivent se méfier. Mercredi, un homme de 88 ans, dont nous tairons le nom par principe, a surgi avec une arme au musée de l’Holocauste à Washington et a enlevé la vie à un agent de sécurité noir de 39 ans, Stephen Tyrone Johns. Clamant la supériorité de la race blanche, l’octogénaire a commis un geste désespéré, que l’on peut qualifier de kamikaze, sachant bien qu’il n’allait pas s’en tirer.