Chambly Matin - Journal le Chambly Matin, Montérégie Quotidien

La ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Mme Line Beauchamp, a annoncé jeudi l’octroi d’une aide financière de 1 891 920 $ à l’Institut national de la recherche scientifique Centre Eau Terre Environnement (INRS-ETE), pour la réalisation d’un projet de connaissances sur les eaux souterraines de l’est de la Montérégie. Le projet a pour but de dresser un tableau des ressources en eau souterraine dans la partie québécoise des bassins hydrographiques contigus des rivières Richelieu, Yamaska ainsi que de la baie Missisquoi. « Plusieurs municipalités de la région se sont tournées vers les eaux souterraines pour leur approvisionnement en eau potable au cours des dernières années. Or, les connaissances sur cette ressource sont fragmentaires et donc insuffisantes pour évaluer sa pérennité et pour assurer adéquatement sa protection », a déclaré Line Beauchamp. La ministre espère que le Québec sera en mesure de mieux gérer ses ressources en eau grâce à de nouvelles connaissances sur le sujet.

Les citoyens de Carignan peuvent désormais déposer papier, carton, verre, plastique et métal de façon pêle-mêle dans leur bac de recyclage roulant. Depuis janvier dernier, les Carignanois peuvent retirer le séparateur de leur bac. Ce nouveau processus a pour but d’inciter les citoyens à recycler davantage pour améliorer la performance de la récupération. Il est toutefois nécessaire de rincer les contenants afin de ne pas contaminer les fibres (papiers et cartons). Par ailleurs, la collecte sélective de Carignan est désormais effectuée par des camions à chargement hydraulique. Le bac doit ainsi être accessible au bras mécanisé en étant placé le long du chemin, les roues et les poignées du côté de la résidence. Soulignons que les matières laissées sur les côtés du bac de recyclage ne seront plus ramassées à l’avenir.

Signe que la récession frappe les travailleurs de la Montérégie malgré un gain de plus de 22 000 emplois depuis un an, la région a vu son nombre de chômeurs augmenter considérablement entre le début de l’année 2008 et aujourd’hui. Alors qu’ils étaient quelque 44 400 chômeurs en avril 2008, ceux-ci se nombrent maintenant à près de 60 000 en Montérégie, une augmentation de 35%. Cette hausse est la deuxième plus importante à l’échelle du Québec, loin derrière l’Estrie, avec une augmentation fulgurante de 78%, et tout juste devant l’Outaouais. Selon les plus récentes données rendues publiques la semaine dernière par l’Institut de la statistique du Québec, la Montérégie est la troisième région au Québec à avoir vu son taux de chômage augmenter le plus depuis douze mois, une hausse de 1,7%, derrière l’Estrie (+3,5%) et la Côte-Nord et le Nord-du-Québec (+2,5%). Après s’être établi à 6,6% sur l’ensemble de l’année dernière, le taux de chômage de la région a donc continué son ascension au premier trimestre de 2009, grimpant à 7,6%. La Montérégie est la deuxième région du Québec où le nombre d’emplois est le plus élevé, à près de 730 000, comparativement à 707 000 il y a un an, tout juste derrière Montréal, où le nombre d’emplois est de 929 000, une diminution de 30 000 depuis douze mois dans la métropole.

Alors que l’année scolaire amorce sa dernière portion du calendrier, la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent se dit prête à intervenir pour contrer toute violence et intimidation dans les établissements scolaires de la région. Les policiers souhaitent que leur présence près ou dans les écoles soit vue comme un signe que ce sont des lieux ou les droits doivent être respectés. Ils préviennent qu’ils peuvent intervenir dans toute situation de violence qui dégénère à l’école, en allant de la rencontre formelle aux dépôts d’accusations criminelles, si nécessaire, en passant par une détention et une comparution. Ces conditions peuvent aussi exclure l’agresseur de l’école fréquentée par la victime. Le corps policier base son approche sur une étroite collaboration avec la direction des établissements « Nous avons des conférences visant à faire comprendre aux jeunes de 11 ans et plus l’importance de dénoncer les crimes dont ils sont victimes et à faire comprendre aux agresseurs potentiels les conséquences de leurs actes. De plus, en collaboration avec les directions d’écoles, nous intervenons parfois avec eux auprès de certains agresseurs et victimes pour des séances de conciliation », mentionnait cette semaine le sergent Pierre Tremblay, de la Régie intermunicipale.