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mercredi, 30 avril 2025 05:00 | Publié dans la rubrique Manchettes locales
Québec investit 164 283 $ pour soutenir l’intégration des personnes immigrantes dans Chambly
Jean-François Roberge, député de Chambly, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, M. Jean-François Roberge, est fier d’annoncer en son nom et au nom et de Mme Suzanne Roy, députée de Verchères, ministre de la Famille et ministre responsable de la Montérégie, un soutien financier de 164 283 $ dans Chambly pour appuyer un projet, en collaboration avec l’organisme POSA/Source des Monts.
Divergences à la MRC
S’il faut en croire le maire Michel Marchand, Marieville paye trop chère sa contribution au sein de la MRC de Rouville, d’autant plus que la ville ne dispose que d’un seul vote sur huit au conseil d’administration. Exagération ou injustice ?
Le maire de Marieville Michel Marchand souhaite une refonte en profondeur du système de tarification et des règles de fonctionnement à la municipalité régionale de comté (MRC) de Rouville. Le maire mentionne que Marieville défraie entre 30 et 40 % du budget total de la MRC selon les champs d’action, et que la situation pourrait finir par hypothéquer les effets bénéfiques du développement économique de la municipalité. Le maire explique qu’avec l’augmentation constante des quotes-parts de la ville et la diminution de son poids décisionnel suite à la fusion avec Sainte-Marie-de-Monnoir, Marieville ne peut plus se permettre d’être « la vache à lait de la MRC ». Un argumentaire que n’approuve pas le maire de Richelieu, Jacques Ladouceur, qui souligne que Richelieu paye au même prorata que Marieville dans la MRC. « Quand il parle de 40 %, c’est pour la piste cyclable. Mais les autres quotes-parts, c’est du 25 ou 26 % à Marieville », a indiqué M. Ladouceur hier, qui a également commenté le problème de représentativité amené par M. Marchand.
500 mains rouges à l’école secondaire de Chambly
Cinq cents élèves de l’école secondaire de Chambly ont apposé leur main sur une pétition contre l’utilisation d’enfants soldats dans le monde. C’est le Comité Amnistie de l’école secondaire qui organisait le tout. Le comité participe activement à la campagne « Mains rouges », qui vise à sensibiliser sur l’utilisation d’enfants soldats dans les conflits en Afrique, en Amérique du sud et en Asie. Cette campagne s’inscrit dans le cadre des activités de la journée internationale « Red Hand Day », qui incarne une prise de conscience de l’opinion publique mondiale sur le phénomène des enfants soldats ainsi que sur différents enjeux dont la violation des droits économiques, sociaux et culturels. Les membres du Comité Amnistie de l'école ont ainsi apporté une contribution importante à cette campagne d'envergure internationale en acheminant la pétition au Secrétaire général des Nations Unies à New York. La pétition paraîtra sur le site www.redhandday.org. Mentionnons que Red Hand Day souhaite attirer l’attention mondiale sur la misère des enfants dans la guerre au travers de protestations publiques, manifestations et autres activités. Partout dans le monde, des organisations se servent du symbole de la main rouge pour dire non au recrutement et à l'utilisation d’enfants soldats.
Chambly, ville de culture ?
Une enquête de l'Observatoire de la culture et des communications du Québec démontre que les municipalités québécoises de plus de 100 000 habitants ont consacré en 2006 un peu plus de 6 % de leurs dépenses totales de fonctionnement en culture, alors que les plus petites municipalités enquêtées, dont Chambly, ont consacré un plus grand effort financier pour leur bibliothèque. Cela dit, la Ville de Chambly mérite-t-elle son statut de municipalité culturelle ? Dans un banc d’essai qui vise à évaluer les dépenses culturelles par habitant pour les municipalités de 25 000 habitants et moins, on remarque que la moyenne des budgets consacrés à la culture par les cinq villes ciblées, soit Chambly, Baie Saint-Paul, Rosemère, Val-David et Vaudreuil-Dorion, a été de 6,8 % en 2006. Chambly arrive en-deçà de cette proportion à 5,9 %, ce qui ne signifie pas pour autant un montant moins important. « Il faut comprendre que ce n’est pas parce que deux villes ont un nombre d’habitants équivalent qu’ils ont nécessairement un budget équivalent. Autrement dit, 6 % de 25 M$ donne plus que 7 % de 20 M$.
Des arbres menaçants abattus au Fort-Chambly
Des employés de Parcs Canada s’affèrent depuis vendredi à abattre quatre arbres qui menaçaient de s’effondrer sur le site historique national du Fort-Chambly. Ces arbres ont été endommagés et fragilisés lors d’une micro-rafale en juin dernier. Lors de cette journée, le site du Fort-Chambly, comme plusieurs autres endroits en Montérégie, avait subi des dommages importants. « On avait perdu dix arbres lors de la micro-rafale. Ces arbres étaient carrément tombés. Plus tard, on a remarqué que de gros peupliers et des érables avaient aussi été partiellement déracinés par la mini-tornade. On n’avait pas le choix. Certains arbres penchaient dangereusement. On les a identifiés et la coupe a commencé vendredi », a indiqué hier un porte-parole de Parcs Canada. « On a pris une action pour rendre le site du Fort-Chambly plus sécuritaire. C’est dans cette optique que nous sommes là. On remplacera ces arbres éventuellement », a pour sa part mentionné hier Michel Caron, contremaître pour Parcs Canada. Mentionnons que le bois récupéré par la coupe de ces arbres sera réutilisé sur le site du Fort-Chambly et sur celui du Canal-de-Chambly. Le site historique national du Fort-Chambly compte plusieurs espèces d’arbres dont l’érable, le frêne, le peuplier et certains conifères.