Chambly Matin - Journal le Chambly Matin, Montérégie Quotidien

Depuis que le Secrétariat à l’adoption internationale a annoncé que l’ensemble des procédures d’adoption était interrompu en Haïti, bien des parents en attente ne dorment plus. C’est le cas de l’acteur richelois Jeff Boudreault bien connu pour ses nombreux rôles à la télévision. Sa conjointe et lui attendent la venue de Barbara, leur fille adoptive haïtienne, depuis trois ans. Ils devaient finalement aller la chercher dans quelques semaines quand le séisme s’est produit sur l’île d’Hispaniola: « Même si ça peut sembler abstrait pour des personnes, nous dormons très mal. Cette situation est insoutenable. Nous avons un grand sentiment d’impuissance » a-t-il affirmé sur les ondes de LCN hier matin. En plus d’être en contact avec l’organisme d’aide à l’adoption, Jeff Boudreault et sa conjointe tentent de convaincre les différents gouvernements de faire accélérer le processus pour que leur fille et d’autres enfants sortent des griffes de cet enfer sur terre: « Il est certain que notre premier réflexe a été de vouloir nous rendre sur place pour la chercher et la sauver, mais ça ne marche pas comme ça. Les règles doivent être établies à partir d’ici d’abord. Nous nous donnons deux semaines pour que les choses évoluent dans le bon sens sinon, nous perdrons totalement confiance en nos gouvernements » a indiqué le comédien visiblement épuisé.
Jeff Boudreault tente de rester positif et compte bien agir comme porte-parole pour tous ces parents qui vivent le même cauchemar.

Françoise David, co-porte-parole et présidente du Comité de coordination nationale de Québec solidaire viendra donner une conférence publique dans la circonscription de Chambly le 3 février prochain à St-Basile-le-Grand. L’événement aura lieu à 19 h au Centre de bénévolat situé au 50, rue Robert.
La soirée aura pour thème : Les finances de l’État et la nécessité des services publics accessibles et de qualité pour tous. Cette conférence et débat public s’inscrit dans le cadre d’une tournée nationale de Madame David. Le prix d’entrée est de 10 dollars par adulte et de 5 dollars pour les étudiants. Notons que le chef de Québec solidaire est le médecin Amir Kadir qui, en 2008, est devenu le premier député élu de l’histoire de ce parti.  

Peu importe le lieu d’étude, ce qui est important est qu’il soit toujours le même et qu’il soit consacré à cette fonction à un moment précis. L’enfant est alors en position d’écoute dans un lieu habituel, agréable et paisible. 
L’heure
L’heure doit être stable et convenir à la vie familiale. Installez une habitude de travail. Cherchez à ce que l’enfant arrive à se mettre au travail de manière autonome. Au départ, vous pouvez prévenir 10 minutes avant l’heure des devoirs.
Le bruit
Veiller à ce qu’il n’y ait aucune distraction, car le bruit peut être un obstacle à la concentration. Plus le temps est réservé à l’apprentissage, plus le temps est efficace.
L’adulte qui accompagne
Une personne adulte doit vérifier le bon déroulement du travail. Elle peut être dans la même pièce, mais pas obligatoirement. 

Que reste-t-il d’Haïti? Haïti qui en 1804 est devenue la première république indépendante de population majoritairement noire après avoir foutu dehors Napoléon Bonaparte, qui voulait réinstaurer l’esclavage. Haïti qui a survécu aux sanguinaires Duvalier père et fils et leurs tontons macoutes. Haïti qui a vu son sauveur Jean-Bertrand Aristide, devenir président et s’enfuir avec sa famille après avoir toléré le trafic de drogue, instaurer un autre régime de terreur et dévalisé le pays. Haïti, qui n’en finit plus de se relever des catastrophes naturelles qui assaillent son territoire en épargnant presque systématiquement la République Dominicaine, sa colocataire de l’île d’Hispaniola. Haïti qui a reçu son coup de grâce cette semaine quand l’ennemi, cette fois, est venu de la terre elle-même.  Il reste l’espoir... Il reste l’espoir à ce peuple qui a cherché, bien plus que d’autre, son bonheur, sans jamais l’obtenir. Après une telle désolation, après que Port-au-Prince, sa capitale, soit complètement anéantie, que ce Palais présidentiel soit tombé, voici peut-être enfin, une chance de repartir à zéro. Au-delà de cette économie qui commençait à montrer des signes encourageants, au-delà de ses intellectuels reconnus, il y a ce peuple. Quand l’écrivain Dany Laferrière a gagné le prix Médicis cet automne, il a dit: « Enfin une bonne nouvelle pour le peuple haïtien ».Aujourd’hui, ce peuple devant tous les autres qui le regardent doit donner un sens à ce drame et avancer avec l’espoir d’un bonheur mérité et d’une grande série de bonnes nouvelles pour la perle des Antilles.

Samuel Thibault