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jeudi, 24 avril 2025 08:00 | Publié dans la rubrique Arts et spectacles
La pièce Vague de fond sera présenté au Café-Théâtre de Chambly
Le Café-Théâtre de Chambly présentera la comédie audacieuse et très rythmée Vague de fond, des écrivains québécois Simon Boudreault et Jean-Guy Legault. Les représentations auront lieu les vendredis et samedis à 20 heures, du 2 au 24 mai prochain.
À propos de la pièce
Après s’être enfuie de l’église où un ami prêtre s’apprêtait à bénir son mariage, Nadia St-Onge monte en voiture sous le coup de l’hystérie et plonge dans le fleuve. Le prêtre, la fille d’honneur et le futur marié, s’étant engouffrés à sa suite dans le véhicule, se retrouvent également prisonniers de ce huis clos sous-marin où tous se diront leurs quatre vérités.
Les comédiens Tomy Girard, Stéphanie Gosselin, Daniel Lachance, Catherine Papineau et Jean François Paradis sont ceux qui plongeront dans Vague de fond. La mise en scène est signée par Véronique Dupont, assistée de Marilou Cholette. Entourées d’une équipe talentueuse, elles affirment avoir pu laisser libre cours à leur folie.
« J’ai décidé de dépasser mes propres limites, d’aller au plus profond de mon imagination. Je voulais créer une ambiance de huis clos immersif où le public se sentirait dans le fond de l’eau sur le point de manquer d’air, au bord de la noyade. Vague de fond est le reflet des incertitudes et des non-dits, de ces relations que l’on conserve, car elles font partie de notre passé. Mais est-ce toujours sain ? Quand devons-nous couper le cordon ? » demande Véronique Dupont.
Les billets sont en vente sur le site du Café-Théâtre de Chambly.
Enfants et difficultés scolaires
Les critères de réussite et de la performance pèsent aussi sur nos enfants, au point d’oublier que l’école est un endroit d’évolution et d’apprentissages gratifiants. L’apprentissage passe aussi par les erreurs, les aptitudes à développer ainsi que les essais. C’est ce qui fait grandir vos enfants. Permettez à votre enfant de se tromper et rassurez-le davantage sur ses bons coups.
Prenez rendez-vous avec le professeur
Mettez en place un suivi régulier professeur-parent concernant ses capacités et faites le bilan de ses difficultés. Établissez des moyens susceptibles de le faire cheminer. Le suivi scolaire régulier est nécessaire au bon fonctionnement. Concernant la lecture et l’écriture, il ne faut pas hésiter à consulter un spécialiste, tel qu’une orthophoniste, si votre enfant confond les sons ou prononce difficilement certaines syllabes.
Établissez des règles claires et constantes
Votre enfant a besoin de rituels et de cohérence pour se sentir structuré dans sa vie quotidienne. Instaurer un rite de détente durant la journée ou suivre de près ses devoirs optimisera ses chances de réussite. Les consignes et les attentes doivent être stables.
Soyez souple, réaliste et créatif !
Faire les devoirs ne doit pas être une corvée, mettez des formes divertissantes dans les leçons comme des mimes, des chansons, des inventions. La meilleure pédagogie passe toujours par le jeu, l’humour, et faites comprendre à votre enfant que lire est une découverte enrichissante. Prenez goût à ce qu’il apprend en respectant son rythme et ses besoins.
Ayez des exigences raisonnables
Si vous vous acharnez sur les résultats de votre enfant, il le sentira et l’anxiété prendra le dessus. Un enfant qui sent des attentes parentales trop élevées, et qui est sans cesse renvoyé à ce qu’il rate, va perdre confiance en lui et risque de se replier sur lui-même. Rappelez-lui, que vous aussi, vous avez été enfant, et que vous avez surmonté vos difficultés.
Soyez chaleureux et positif
Poser un regard positif et accueillant sur ce que votre enfant fait, surtout quand il est en difficultés, c’est ce qu’il l’aidera le plus. Donnez-lui votre fierté, montrez-lui que vous êtes présent et cherchez ensemble des solutions pour améliorer les lacunes. Consacrez-lui des moments personnels, ayez des échanges fructueux, et ce, en dehors des devoirs.
Marie-Josée Lépine est éducatrice
spécialisée, intervenante en délinquance et
étudiante en adaptation scolaire au primaire. Si vous avez des questions ou des commentaires : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La naiveté du redoux
Chaque année c’est la même chose. Chaque an, on s’y fait prendre, on espère, on fait des projets. On se prend à rêver de bermudas, de chemises en lin et vlan! Le redoux de janvier est déjà terminé.C’est année, j’ai décidé de ne pas me faire prendre. Notez qu’il est à peu près temps étant donné mes 35 ans! Je suis restée de glace (sans jeux de mots) devant les fausses promesses de Dame Nature.
Non, cette année je n’ai pas cru que pour la première fois de mon existence, je m’en sauverais avec seulement trois pelletages d’entrée en une saison hivernale. Je ne me suis pas laissé aveugler par cette pluie des derniers jours qui a donné à ma voiture des allures printanières et qui a fait sortir les rivières de leur lit.
Ha que non, car je connais la bête. Cette bête qui revient tous les hivers et qui revêt son grand manteau blanc. Cet ennemi qui se déchaîne sur nos têtes tous les mois de mars, le mois des fameuses tempêtes. Je vous préviens, non, nous ne sauterons pas notre tour. Comme chaque année, nous allons y goûter. Oubliez les changements climatiques, le réchauffement global, l’Antarctique qui fond, les pingouins qui suent. Nous sommes au Québec et nous gèlerons encore et encore.
Je me souviens de cette conversation que j’avais eue avec cette Haïtienne il y a quelques années; elle disait qu’elle adorait vivre ici, mais qu’elle ne s’était jamais réellement faite au climat. J’ai des nouvelles pour elle, même quand on est né ici, on ne s’habitue pas! On a beau dire qu’on est nordiques, forts et pas « frileux », une chose est certaine, l’hiver est trop long!
Rallye Aïcha Les Gazelles: à quelques semaines du départ
Fin d’un calvaire pour Jeff Boudreault
Emmitouflés dans des couvertures chaudes, les enfants sont descendus de l’avion aux bras d’accompagnateurs qui se trouvaient à bord du vol. Ils ont été remis à leurs parents dans une salle qui leur était réservée, à l’abri des caméras.
« C’est un moment inoubliable, a confié une mère, émue de tenir enfin sa fille dans ses bras. Les deux semaines qu’on a passées ont été interminables. On était inquiets. Il y avait une montée de la violence en Haïti. [...] Je peux vous dire que cette enfant a vécu plus de choses que moi, à 43 ans. C’est une battante et on est très fière d’elle. »
Les enfants sont arrivés au pays à bord d’un Airbus A330 qui avait décollé de Montréal dans la nuit de mardi à mercredi pour se rendre à Port-au-Prince.