Foodies
Bonne note pour le sirop d’érable
Avec le temps des sucres, c’est souvent au mois d’avril que les becs sucrés se laissent aller dans quelques excès de table. Amateurs de sirop d’érable, vous serez heureux d’apprendre que ce produit typiquement québécois est peut-être meilleur pour la santé que vous ne le croyiez. Une récente étude de l’Université McGill affirme que les extraits de la sève et du sirop d’érable ont une activité antioxydante ainsi qu’un potentiel antimutagène sur l’organisme. Il semble que tout comme pour l’activité antioxydante, le potentiel antimutagène serait cependant variable en fonction de la période de récolte. On dit également que s’il est consommé en assez bonne quantité, le sirop d’érable est un aliment sucré particulièrement intéressant d’un point de vue nutritionnel.
Les effets néfastes des repas du soir: Vrai ou faux?
Même si les effets des repas consommés en toute fin de soirée n’ont pas été testés jusqu’à présent dans des conditions expérimentales fiables, la plupart des professionnels de la santé s’entendent pour dire que de manger un repas trop riche avant d’aller au lit peut nuire au sommeil et à la santé alimentaire. Ainsi, le sommeil est fragile et on s’endort difficilement avec un estomac surchargé. Il est reconnu que des nourritures lourdes à digérer, contenant sucres ou graisses, peuvent provoquer des troubles gastriques et altérer le sommeil. Des études récentes ont aussi démontré que les calories prises juste avant le sommeil sont moins bien transformées en énergie que celles prises le matin, c’est-à-dire au début de l’activité.
La noix de coco s’attaque aux MTS?
La noix de coco n’a jamais vraiment bénéficié d’une réputation d’aliment santé. Sa richesse en acide gras saturé en a souvent fait un aliment suspect, particulièrement l’utilisation de son huile. Or, cette perception pourrait être à la veille de se modifier. Il semblerait que les graisses présentes dans l’huile de noix de coco ont des qualités nutritives très proches de celles trouvées dans le lait de la mère, ainsi que des propriétés immunitaires identiques, dont l’acide laurique, un acide gras ayant la propriété de stimuler l’immunité. L’organisme transformerait cet acide en monolaurine, un composé qui protège les cellules de l’attaque des virus et bactéries. Dans le cadre d’essais de laboratoire, la monolaurine aurait endommagé de nombreux virus dont celui de l’herpès, les bactéries responsables de la gonorrhée et de la chlamydia et même le VIH !
Tous contre le lait !
Comme l’a indiqué Daniel Pinard à l’émission Tout le monde en parle la semaine dernière, il semble que la corrélation entre la bonne santé et la consommation de produits laitiers ne fasse pas l’affaire de tous les nutritionnistes. De tout temps, divers naturopathes ou médecins ont défendu des régimes alimentaires farfelus. Aujourd’hui, il semble que ce soit au tour du lait et des produits laitiers d’être sur la sellette. Parmi les professionnels de la santé à l’origine de cette mise en cause du lait, on trouve le Dr Jean Seignalet, l’auteur de « l’Alimentation ou la troisième médecine ». Dans son livre, il suggère de « supprimer tous les laits animaux et leurs dérivés (beurre, fromage, crème) ».
Connaissez-vous les fromages de chez nous ?
Les Québécois sont des mangeurs de fromage et on dit souvent qu’il se fait de plus en plus de bons fromages dans la province. Connaissez-vous ceux de votre propre région ? En Montérégie, trois types de fromage prédominent selon la Fédération des producteurs de lait du Québec. Il y a d’abord les fromages à pâte ferme. C’est la famille de fromage la plus importante en raison du nombre de fromages qu’elle englobe et de la popularité de ses variétés. On y retrouve des fromages bien connus, comme le Cheddar et le Gouda. Généralement dépourvus de croûte, ces fromages ont une texture tendre et élastique. En Montérégie, le Gré des Champs et le Miranda en font partie.
Tous contre la malbouffe !
Le gouvernement du Québec a annoncé en mars 2006 qu’il souhaitait éliminer la malbouffe dans les écoles. Pour ce faire, les établissements scolaires sont invités à proposer des menus santé dans leur cafétéria et à remplacer le contenu de leurs machines distributrices.
Pour une grande majorité de gens, la préparation de lunchs semble une opération pratiquement impossible. L’expression « je n’ai pas le temps » revient souvent. Les gens qui se retrouvent sans lunch sur l’heure du midi et le ventre vide vont souvent se tourner vers la restauration rapide, histoire de manger beaucoup et vite. Rares sont ceux qui disposent de plus d’une heure pour dîner. Les restaurants à service rapide peuvent représenter des bons choix alimentaires ou pas, selon les ingrédients qu’ils contiennent.