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mercredi, 30 avril 2025 05:00 | Publié dans la rubrique Manchettes locales
Québec investit 164 283 $ pour soutenir l’intégration des personnes immigrantes dans Chambly
Jean-François Roberge, député de Chambly, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, M. Jean-François Roberge, est fier d’annoncer en son nom et au nom et de Mme Suzanne Roy, députée de Verchères, ministre de la Famille et ministre responsable de la Montérégie, un soutien financier de 164 283 $ dans Chambly pour appuyer un projet, en collaboration avec l’organisme POSA/Source des Monts.
La Vallée des arts et de la culture
Le premier forum culturel de la Vallée du Richelieu, organisé par la Table culturelle de la Vallée-du-Richelieu en collaboration avec la municipalité régionale de comté, a eu lieu à Mont-Saint-Hilaire le vendredi 21 novembre dernier en présence du comédien, auteur et scénariste réputé, Marcel Sabourin, parrain de l’événement. Lors de cette journée, une centaine d’intervenants politiques, culturels et économiques de la région ont mis de l’avant des pistes de solution et d’action pour mieux faire connaître la richesse artistique et culturelle de la Vallée, améliorer l’offre et l’accessibilité et favoriser la concertation des acteurs culturels de son territoire. Ainsi, plusieurs artistes, gestionnaires, animateurs, représentants d’organismes culturels, gens d’affaires et éducateurs se sont réunis pour faire le point sur la culture au sein de la MRC et définir des objectifs de développement communs. Durant la journée, le portrait culturel du territoire a été dressé par le biais d’une projection vidéo et de données statistiques. L’après-midi s’est organisée en ateliers autour de questions clés sur les enjeux culturels dans la Vallée du Richelieu. La séance plénière a synthétisé ces discussions. Mentionnons qu’une synthèse de cette journée sera publiée par la Table culturelle dans les prochaines semaines. Mise sur pied en 1996, la Table s’est donné pour mission de favoriser la reconnaissance du travail des artistes et des organismes culturels de la région et d’encourager leur développement.
Chronique humeur - Ces choses que l’on ne saurait voir
On a mis du temps à tourner nos yeux vers le Rwanda. On a mis du temps à comprendre l’étendue des dégâts, à concevoir le désastre, à utiliser le mot génocide. Sommes-nous en train de faire la même erreur avec le Congo ? On parle de la crise comme si elle n’était présente que depuis le mois d’août pourtant, les atrocités sont présentes depuis bien plus longtemps que cela dans l’ouest du continent africain. Aujourd’hui, les combats perdurent entre les forces armées de la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Plus de 13 000 ressortissants ont trouvé refuge en Ouganda depuis trois mois. Chaque jour, des femmes et des jeunes filles sont violées. Médecins sans frontières (MSF) a d’ailleurs soigné près de 5 700 victimes de violence sexuelles entre janvier et octobre, dans la région du Nord-Kivu. Pour ajouter à l’horreur, près de 2 000 cadavres viennent d’être découverts dans deux fosses communes de l’est de la RDC. Vous imaginez un peu le portrait ? 2 000 squelettes, dans l’anonymat le plus complet. 2 000 vies humaines déterrées dans la plus grande indifférence. 2 000 Américains meurent et on en parle pendant 10 ans. 2 000 Congolais meurent et on en parle pendant 10 minutes. Pendant ce temps, nous, on s’obstine sur des choses beaucoup plus importantes : le débat des chefs. Pire encore, on ne s’obstine même pas. Non. Faudrait surtout pas manquer d’objectivité. De toute façon, beaucoup plus facile de dire que c’est un match nul. Maudite misère.
Fusions et défusions de retour à l’ordre du jour
En 2007, l’insatisfaction de la population du comté suite aux fusions et défusions avait grandement contribué à l’élection du candidat adéquiste Richard Merlini. Cette semaine, le député sortant est revenu avec ce qui lui avait été payant la dernière fois.
Si la majorité des politologues et autres analystes du paysage politique québécois s’entendent pour dire que la saga des fusions-défusions aura permis à l’Action démocratique du Québec de tirer son épingle du jeu lors de la dernière élection provinciale, on tarde toujours à identifier l’élément central qui favorisera l’un ou l’autre des partis le soir du scrutin. Ceci dit, le député sortant de Chambly, Richard Merlini, a ramené l’enjeu qui lui avait été payant en 2007, lors d’une rencontre avec les représentants des médias mardi au sujet de la situation de St-Bruno-de-Montarville dans l’agglomération de Longueuil. « La structure même du conseil d’agglomération est dysfonctionnelle et le seul parti politique à proposer l’abolition du conseil d’agglomération, c’est l’ADQ », a mentionné M. Merlini, qui a ajouté que c’est aux citoyens de St-Bruno, avec leur conseil municipal, de déterminer de quelle MRC ils voudront faire partie. Selon le candidat adéquiste, « les moyens doivent suivre les responsabilités pour éviter tout déséquilibre fiscal entre Québec et les municipalités. » Pendant ce temps, le Parti québécois a fait du soutien aux familles son thème principal dans le cadre de cette campagne. Dans le comté, le tout a été confirmé la semaine dernière alors que le candidat du PQ Bertrand St-Arnaud a mis de l’avant des mesures concrètes pour les familles du comté. Du côté libéral, c’est sous le thème de l’économie que le PLQ articule présentement sa campagne. Hier, la candidate Stéphanie Doyon a spécifié que le pouvoir d’achat se devait d’être l’élément central de l’ordre du jour, en indiquant que cet enjeu « collait à la peau des gens du comté de Chambly » (voir autre texte). Rappelons que les trois candidats, tout comme Jocelyn Roy pour Québec solidaire, Ghislain Lebel pour le Parti indépendantiste et Nicholas Lescarbeau pour le Parti vert, devront répondre ce soir aux questions de la Chambre de commerce et d’industrie du bassin de Chambly lors d’un débat au Salon Desnoyers. Le tout débutera dès 19h.
Le Retour du Roy
L’émotion était palpable dans le Centre Bell. Peu après 18h, après que sa famille ait mis les pieds sur le tapis rouge et que les 21 000 spectateurs aient trouvé place dans l’amphithéâtre, Patrick Roy a fait son entrée par la grande porte. Sur l’énorme tableau indicateur, on pouvait voir les mêmes images diffusées simultanément à la télévision. Le portier au pas pressé, qui fait signe de la main au convoi qui attend devant l’entrée principale de l’édifice. Les portes qui s’ouvrent, le 33 qui fait son entrée. La foule qui se lève, d’un trait, et se met à applaudir sans relâche en voyant les images. Une sainte marche entre escaliers roulants et comptoirs à hot-dogs, le grand revenant qui sert les mains des partisans abasourdis au passage. Si simple, mais en même temps si grandiose. De grandes retrouvailles. Un de ces moments qui vous surprennent, qui vous envoient une bonne dose de frissons dans le corps, que l’on voudra se rappeler toute notre vie. Et voilà le plus grand gardien de but de l’histoire du hockey qui descend l’escalier menant au banc du Canadien, nourri par la ferveur de ceux qui l’ont tant aimé. Le passage derrière le banc, là où tout s’était terminé en 1995 au Forum, la poignée de main à Jean Béliveau.