• vendredi, 11 octobre 2024 05:00 | Publié dans la rubrique Manchettes locales

    Premiers répondants : un service des plus essentiels à Chambly

    Quatre mois après son implantation, la Ville de Chambly partage un constat positif du service de premiers répondants, mis en place par le Service d’incendie. Grâce à des véhicules spécialisés et des trousses de premiers secours adaptées, les pompiers de Chambly ont pu intervenir rapidement et avec professionnalisme dans des situations d’urgence vitale, en attendant l’arrivée des services médicaux spécialisés.

     

    « Depuis sa mise en place, le Service d’incendie a rapidement démontré l’efficacité et la pertinence de ce nouveau rôle dans la chaîne d’intervention préhospitalière. Cette initiative représente un réel progrès dans notre capacité à intervenir en urgence et renforce considérablement la sécurité de notre communauté. » Alexandra Labbé, mairesse de Chambly

     

     

     

    La Ville mentionne que le répartiteur médical d’urgence a acheminé 127 appels au Service d’incendie de Chambly via le 9-1-1, dont 93 à Chambly et 34 à Carignan. Ces appels sont liés principalement à des accidents de la route, des chutes et des réactions allergiques.

     

     

    « Depuis la mise en place du service de premiers répondants il y a quatre mois, nous observons des résultats très positifs et un impact direct sur la vie des citoyens de notre municipalité. Grâce à une réponse rapide et efficace, nos équipes ont pu fournir une aide précieuse à de nombreuses personnes, sauvant ainsi des vies, notamment dans des situations d’arrêt cardio-respiratoire. » Nicolas Drapeau, directeur du Service d’incendie

     

     Texte de Mathieu Tye

Après Louis Lavigne et Diane Morneau, l’équipe du maire de Carignan Jean-Guy Legendre a perdu un autre de ses membres le 11 février, alors que le conseiller René Fournier a annoncé qu’il siègerait dorénavant comme indépendant. Défenseur de la langue française, M. Fournier s’est récemment aperçu que l’administration du maire Legendre ne respectait pas un engagement relativement à ce que Carignan ne fasse pas la traduction systématique des documents municipaux, n'étant pas une ville bilingue, sauf s'il en allait de la santé, de la sécurité ou de la vie des gens. La semaine dernière, Louise Bisaillon Marcil, la seule conseillère à demeurer dans l’équipe du maire, a qualifié de démesurée et d’injustifiée la décision de M. Fournier. « Le fait qu’il y avait une ligne à la fin du texte du rapport du maire sur la situation financière qui stipulait que ce texte pouvait être obtenu en anglais pour ceux qui en feraient la demande, cela n’était pas d’après moi une commande du conseil, ni du maire. » La conseillère tient à réaffirmer son appui à Jean-Guy Legendre, qui a souvent été critiqué pour son manque de travail d’équipe. « Je veux qu’il soit clair que je ne jongle pas sur mon adhésion à l’Équipe Legendre. »

Au cœur de l’analyse du conseiller municipal et économiste Steeves Demers sur l’entente préalable au projet de complexe sportif à Chambly, plusieurs éléments sont à retenir, notamment les retombées reliées à la construction d’un restaurant à vocation familiale et sportive, d’un simulateur de golf et d’une boutique de sports. Le conseiller ajoute que l’entente prévoit la location d’un minimum de 42 heures de glace à un taux horaire de 150 $ pour 15 ans. Or, ce taux est d’environ 100 $ sous la valeur actuelle du marché (une économie de 143 000 $ dès la première année) et pourrait être de 150 $ inférieur au marché d’ici 15 ans compte tenu d’une prévision conservatrice de l’inflation (une économie de 232 000 $ à la quinzième année). « Sur l’ensemble du bail, les économies totaliseraient près de 2,8 millions de dollars pour la Ville de Chambly. » Le conseiller vante ainsi le taux de l’entente, qui ne contient aucune clause d’ajustement à la hausse, comparativement au projet de Saint-Jean-sur-Richelieu. Au niveau des revenus fonciers reliés à la valeur du bâtiment, Steeves Demers amène un montant de 2,3 millions $ sur l’ensemble du bail, un élément clé de l’équation selon le conseiller.

Le rapport du directeur général de la Ville de Chambly, André Cholette, concernant l’entente préalable au projet de complexe sportif, continue de faire des vagues. Vendredi, les conseillers Steeves Demers et Daniel Monast ont tenu à en clarifier certains éléments.
Dans une analyse exhaustive du projet, Steeves Demers, économiste, fait état de l’entente préalable à la conclusion d’un bail emphytéotique. Pour lui, le rapport de la direction générale demeure incomplet. « On ne parle pas des coûts d’opportunités, des coûts que les citoyens dépensent pour se rendre à l’extérieur présentement ou encore des revenus associés à la location d’heures de glace à d’autres municipalités », a souligné vendredi matin le conseiller. « La direction générale mentionne que la valeur du terrain ne doit pas être considérée comme un facteur déterminant (…) En revanche, le projet nécessite la construction d’un immeuble dont la valeur totale avoisinerait les 7 millions de dollars. Cette valeur entraîne nécessairement une entrée de taxe foncière pour la ville que l’on évalue à quelque 124 000 $ annuellement. »

Pendant que la ministre Jérôme-Forget instaure, « par souci de transparence », la tenue d'une commission parlementaire sur les pertes historiques de 39,8 milliards $ à la Caisse de dépôt, le gouvernement, blanc comme neige, décline toute responsabilité dans la débâcle. En 2003, Jean Charest avait pourtant donné le mandat à la Caisse de privilégier le rendement financier plutôt que le développement économique. Et voilà que cinq ans plus tard, tout se met à planter, et le bas de laine des Québécois s’en va à la dérive, comme un bateau sans capitaine ni gouvernail. En conférence de presse cette semaine, Jean Charest a insisté que les impacts seront limités sur les cotisations, en soulignant qu’il fallait jeter un œil sur la performance de la Caisse à long terme. Facile à dire quand on vient d’être élu majoritaire pour un autre mandat. Plus difficile à avaler, toutefois, quand on a 60 ans et qu’on croyait prendre sa retraite au cours des prochains mois. Le premier ministre s'est aussi défendu d'avoir caché la vérité aux Québécois durant la campagne électorale, affirmant que ce qu’il avait dit, « c'est ce que tous les premiers ministres qui m'ont précédé auraient dit ».

Beaucoup d’argent pour les villes

jeudi, 26 février 2009 19:00

Le député de Chambly-Borduas Yves Lessard invite les maires du comté à ne pas se gêner pour formuler des demandes de financement au gouvernement fédéral, qui a débloqué 990 millions de dollars sur deux ans pour des projets d’infrastructures au Québec. « Le gouvernement fédéral a de l’argent et il en a pour les villes. Il ne faut surtout pas se gêner ! », a lancé le député aux maires de la circonscription lors d’un déjeuner de travail, le 18 février dernier à Chambly. Le député Mario Laframboise, porte-parole du Bloc Québécois en matière de Transports, d’Infrastructures et des Collectivité, était présent à la rencontre pour éclairer les maires sur les montants alloués. « Le fédéral veut qu’il y ait des pelletées de terre ce printemps », a indiqué M. Laframboise.

Gare aux effondrements

jeudi, 26 février 2009 19:00

La température s’adoucie et il faut prendre gare aux effondrements de neige à ce temps-ci de l’année. Au cours des deux derniers hivers, plusieurs blessures et au moins deux décès attribuables à l’effondrement d’abris d’auto temporaires sont survenus au Québec. C’est pourquoi la Direction de santé publique de la Montérégie rappelle aux propriétaires de ce type d’abris qu’il faut être particulièrement vigilant et qu’il est nécessaire de déneiger ces structures régulièrement. En l’absence de normes canadiennes qui assurent leur sécurité, tous les types d’abris d’auto temporaires n’offrent pas la même résistance pour supporter le poids de la neige. « L’hiver dernier, nous avons eu quelques exemples des dommages que la neige peut causer lorsque des édifices se sont écroulés sous son poids », mentionne Dre Jocelyne Sauvé, directrice de santé publique de la Montérégie. La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) propose quelques recommandations pour un bon entretien des abris d’auto, notamment d’aménager l’abri à plus de 1,2 mètres d’un bâtiment pour éviter que les accumulations de neige tombe sur du toit sur l’abri. Une toile tendue facilitera aussi la glisse de la neige sur l’abri.

La langue de Molière sera célébrée à Chambly du 6 au 22 mars dans le cadre des Rendez-vous de la Francophonie. Pour l’occasion, le concours littéraire Le mot de la fin ! reviendra en force. Les citoyens, enfants comme adultes, auront le mandat de compléter les histoires de deux auteurs locaux, David Brodeur et Pascal Cloutier. Les gagnants du concours – un dans la catégorie jeunesse et l’autre dans la catégorie adulte – se verront remettre un prix le 22 mars. La Bibliothèque municipale de Chambly offrira cette année un nouveau jeu d’association. Tout au long des Rendez-vous de la Francophonie, les citoyens pourront se présenter à la bibliothèque pour tenter d’associer le nom de plusieurs auteurs à l’une de leurs œuvres ainsi qu’à leur lieu de naissance. La recherche sera possible sur place. Des prix de participation seront offerts. La soirée Jeunes Talents et conférence, dédiée à la jeunesse, se tiendra le 19 mars dès 18h30 à la cafétéria de l’École secondaire de Chambly. L’auteur de la célèbre série Le journal d’Aurélie Laflamme, India Desjardins, sera sur place pour raconter comment elle en est venue à écrire Aurélie.

Plus de 2 000 plants de marijuana évalués à près de 200 000 $ sur le marché noir ont été saisis lors d’une opération policière mercredi matin en périphérie de Montréal, notamment dans deux résidences de Marieville et Saint-Mathias-sur-Richelieu.
« Les domiciles de Marieville et Saint-Mathias servaient à la production, alors que la drogue était distribuée surtout dans le secteur du Vieux-Longueuil », a souligné hier au Chambly Matin l’agent Pierre Quintal, de la police de Longueuil. L'opération, qui s’est également déroulée à Longueuil, Saint-Anne-de-Sabrevois, Saint-Jean-sur-Richelieu, Mandeville et Oka, a mobilisé plus de 90 policiers, dont plusieurs agents de la Régie intermunicipale Richelieu-Saint-Laurent. Les arrestations et perquisitions ont débuté peu avant l’aube pour se poursuivre tout au long de la journée. Au total, neuf perquisitions ont été effectuées et treize personnes ont été arrêtées, dont la tête dirigeante du réseau, un homme de 50 ans de Mandeville. Un autre individu arrêté à Longueuil, Gaétan Demers, 55 ans, aurait agi comme le principal fournisseur du réseau, selon certaines informations.