Chambly Matin - Journal le Chambly Matin, Montérégie Quotidien

Le plus important fabricant de jus et de boissons de fruits au Québec, l’entreprise A. Lassonde de Rougemont, s’est vu octroyer un prêt de 570 000$ des mains du premier ministre du Québec Jean Charest lors de l’inauguration d’un tout nouveau méga-entrepôt à Rougemont, hier. Le bâtiment, d'une superficie totale de 95 000 pieds carré, est doté d'équipements à la fine pointe de la technologie. « L'annonce d'aujourd'hui est une démonstration de l'importance qu'accorde notre gouvernement au soutien des entreprises du Québec qui décident de se retrousser les manches, malgré l'incertitude économique actuelle, et d'investir dans la modernisation et l'amélioration de leurs installations. A. Lassonde, qui est entre autres propriétaire de la marque de commerce Oasis, est une entreprise phare de la Montérégie que nous sommes heureux d'accompagner dans ses projets de développement qui permettront la création de 35 nouveaux emplois au terme du projet», a déclaré le premier ministre. L’entreprise regroupe toutes les activités nord-américaines de transformation, de conditionnement, d'emballage et de commercialisation de jus purs et boissons du groupe Lassonde.

La candidate à la mairie de Richelieu Odette Renaud a réagi vendredi aux propos du maire sortant Jacques Ladouceur qui faisait état, la veille, de certains voltefaces de la conseillère entre les caucus et assemblées municipales. « Le caucus est une rencontre des élus qui permet de connaître, analyser et se faire un jugement sur différentes décisions qui devront se prendre en assemblée publique (…) C’est également un temps où il est nécessaire de réfléchir à certaines décisions jugées importantes par l'élu. M. Ladouceur, ce n'est pas en caucus en arrière des gens que l'on prend les décisions mais bien en assemblée publique face à la population. Lorsque je me suis opposé à une résolution, j'ai toujours motivé mon refus à l'assemblée ». Odette Renaud conclut que le maire sortant connaît ses opinions sur tous les sujets, mais ne les contrôle pas.

Le candidat à la mairie de Chambly Denis Lavoie a tenu à clarifier la position de son parti en matière d’environnement à l’occasion de sa conférence de presse hebdomadaire en compagnie des membres de son équipe, vendredi. Rappelant que c’est lors de son mandat que Chambly a remplacé les petits bacs verts de recyclage par les grands bacs de 360 litres, Denis Lavoie a mentionné que l’administration Bourbonnais avait signé un contrat jusqu’en 2013 pour les petits bacs. Denis Lavoie a rappelé qu’Action Chambly a mis en place un ensemble de mesures pour que la municipalité prenne un tournant vert, notamment l’arrivée de collectes vertes, de subventions destinées à un plus grand effort environnemental et de conférences sur l’économie d’énergie et le compostage. « Il y avait environ 15% de recyclage en 2005 à Chambly. Quatre ans plus tard, on espère pouvoir atteindre le chiffre de 60% au cours du prochain mandat. On avance, mais c’est un processus qui demande des efforts et qui se fait étape par étape. »

Samuel Thibault
Les pancartes du Parti municipal Chambly – Équipe Bourbonnais ont rejoint celles d’Action Chambly aux quatre coins de la municipalité. Vendredi soir, le PMC a lancé sa campagne en inaugurant son local électoral, situé au 242, rue Fréchette.
Une centaine de sympathisants et de militants du Parti municipal Chambly ont assisté au lancement officiel de la campagne du candidat à la mairie Pierre Bourbonnais. L’occasion était toute désignée compte-tenu de la fin du procès de la Sect’eau, qui visait notamment M. Bourbonnais et le conseiller sortant du PMC Ken Moquin, à peine plus de quarante-huit heures auparavant. La veille, le parti avait émis un communiqué commentant la décision de la Couronne d’arrêter les procédures. « Désormais, ce dossier ne devrait plus faire diversion dans la présente campagne. Nos candidats pourront parler des vrais enjeux pour les citoyens de Chambly, parler de projets constructifs et faire valoir notre engagement passé et futur à bien servir la population chamblyenne.

Le maire sortant de Richelieu Jacques Ladouceur a contacté le Chambly Matin hier pour répondre au texte « Odette Renaud candidate à la mairie de Richelieu », publié dans notre édition d’hier. Répliquant à la déclaration de la conseillère sortante à savoir que le maire l’avait exclue de son équipe parce qu’elle avait voté contre certaines résolutions, M. Ladouceur a tenu à corriger certaines choses. « Mme Renaud n’est pas la seule à avoir voté contre des résolutions. D’autres conseillers l’ont fait et j’ai toujours respecté ça. La différence, c’est que Mme Renaud disait quelque chose en caucus et arrivait avec quelque chose de complètement différent devant l’assemblée. Autrement dit, elle disait blanc en arrière et noir en avant. J’appelle ça être sournois. » Selon Jacques Ladouceur, cette situation s’est produite à au moins trois reprises au cours du dernier mandat.

Le maire sortant de Carignan Jean-Guy Legendre a dévoilé mercredi la composition de son équipe en vue de l’élection du 1er novembre prochain. Outre la conseillère Louise Bisaillon-Marcil, M. Legendre misera sur de nouveaux candidats. « Je suis fier d’annoncer la formation d’une équipe qui plonge ses racines dans la grande famille des personnes engagées de longue date dans leur communauté », a déclaré le maire sortant dans un communiqué mercredi. Dans le district 1, Cal Hindson, un homme qui a connu une longue carrière dans le domaine de l’enseignement des langues, le développement et l’implantation de nouveaux programmes, tentera de se faire élire. M. Hindson est membre de plusieurs associations vouées à la défense de l’environnement dont Greenpeace, Sierra Club et la fondation David Suzuki. Dans le district 2, le candidat de l’Équipe Legendre sera Luc Tremblay. Ce dernier cumule une longue feuille de route dans le domaine du soccer. Plusieurs reconnaissances de niveau local, régional et provincial sont venues couronner sa carrière auprès des jeunes.

Le candidat à la mairie de Chambly et ex-maire Pierre Bourbonnais a réagi hier après-midi au dénouement de l’affaire de la Sect’eau, qui a pris fin sur un coup de théâtre mercredi alors que la procureure de la Couronne, Me Ann Mary Beauchemin, a abandonné les procédures. « C’est avec un grand soulagement que nous accueillons la décision (…) Cette procédure, très rarement utilisée par la Couronne, est mieux qu’un acquittement. En matière de droit, cela signifie que nous n’avons pas été accusés et que nous n’avons aucun dossier judiciaire », a indiqué M. Bourbonnais dans un communiqué transmis aux médias en après-midi. « Je suis très heureux que cette histoire soit maintenant chose du passé. D’abord pour les membres de nos familles respectives, qui ont grandement souffert de tous les racontars et quolibets colportés depuis la sortie médiatisée de ce dossier, voilà cinq ans. Je suis également soulagé pour tous nos partisans et sympathisants qui nous ont toujours soutenus », d’ajouter le candidat à la mairie. Pierre Bourbonnais souhaite que le dossier ne fasse plus diversion dans la présente campagne électorale.

Le procès de la Sect’eau est terminé. Mercredi, la procureure de la Couronne dans l’affaire des six ex-élus qui étaient accusés pour gonflement de factures de déplacement, Me Ann Mary Beauchemin, a abandonné les procédures. La cause est ainsi rejetée.
La procureure de la Couronne a expliqué les raisons de cet abandon, en fin d’avant-midi. « À la lumière d’un témoignage clé, j’ai décidé de demander moi-même l’arrêt des procédures puisque je n’avais plus la conviction de pouvoir démontrer hors de tout doute la culpabilité de ces gens-là », a indiqué Me Beauchemin. Fait à souligner, la cause avait pris une tournure pour le moins bizarre en début de semaine lorsque le juge s’était rendu compte qu’il avait déjà représenté l’une des témoins. « Le juge ne s’était pas encore prononcé à savoir s’il allait se récuser compte-tenu qu’il avait déjà représenté la personne en question. Ça a peut-être aidé au fait que j’ai pris cette décision, avec laquelle je jonglais déjà compte-tenu de la valeur du témoignage clé et du fait que j’avais dit au juge que je voulais réévaluer le reste de ma preuve. Le juge n’avait pas statué non plus sur la requête d’arrêt des procédures. Plutôt que de faire tout ce débat-là et après quelques tractations, j’ai décidé de demander l’arrêt des procédures », de souligner Ann Mary Beauchemin.