Chambly Matin - Journal le Chambly Matin, Montérégie Quotidien

La ministre responsable de la région de la Montérégie, Nicole Ménard, a annoncé mardi l’attribution d’une aide financière de 525 000 $ pour la tenue et la promotion de l'International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu, qui se déroulera du 8 au 16 août. « Le gouvernement du Québec est heureux d'appuyer cette activité haute en couleur qui, en plus de générer des retombées économiques importantes, contribue au rayonnement de la destination québécoise à l'étranger. Je salue le travail exemplaire des organisateurs de cet événement d'envergure qui s'est taillé une place enviable parmi les festivals les plus courus du Québec », a déclaré la ministre Ménard. Plusieurs vedettes québécoises, dont Simple Plan, Mes Aïeux, Éric Lapointe et Annie Brocoli offriront une prestation à l'International de montgolfières. Simple Plan donnera le coup d'envoi des festivités musicales sur la grande scène Loto-Québec, avec The New Cities en première partie.

Samuel Thibault
La Ville de Carignan a procédé vendredi dernier à l’inauguration des nouveaux équipements de son usine de filtration d’eau. Alors que le maire Jean-Guy Legendre a coupé le traditionnel ruban, la journée portes-ouvertes a révélé à la population la nouvelle technologie de filtration d’eau en vigueur dans l’usine de l’Île Goyer. Les invités ont pu visiter les installations et en apprendre plus sur le système de microfiltration membranaire de la technologie Pall, unique au Québec, ainsi que sur l’eau potable et ses enjeux. À cette occasion, une agente de sensibilisation de RÉSEAU Environnement était sur place afin de donner de l’information sur l’économie d’eau potable et l’importance d’en prendre soin. À cet effet, un kiosque du Programme d’économie d’eau potable (PEEP) était installé à la fin du parcours de la visite de l’usine.  Les visiteurs ont notamment été très impressionnés par le baril récupérateur d’eau de pluie d’une capacité de 200 litres qui se trouvait en démonstration au kiosque de l’agente. L'usine de filtration a coûté 4,3 millions de dollars.

Samuel Thibault
On pourrait voir une maison familiale rurale (MFR) s’implanter dans la MRC de Rouville en 2011 selon le Centre local de développement Au cœur de la Montérégie. Une nouvelle réjouissante pour les entrepreneurs, représentants scolaires, élèves et parents.
Les membres du comité directeur recruté par le CLD pour analyser la pertinence de l’implantation d’une maison familiale rurale ont décidé de poursuivre le projet en vue d’ouvrir une MFR sur le territoire de la MRC de Rouville en septembre 2011. Des entrevues auprès de gestionnaires d’entreprises, représentants scolaires, élèves du secondaire et parents ont ainsi permis de confirmer que le développement d’un tel établissement dans la MRC est majoritairement souhaité par la communauté. Pour l’instant, on ignore dans quelle ville la MFR serait implantée. Le CLD, qui porte le projet, envisage autant son implantation dans un bâtiment existant que la construction de nouveaux locaux sur un terrain vacant.

Avec la participation de Karine Fyfe, de RÉSEAU environnement
Au Québec, l’eau potable coule à flots. Le problème : ce ne sera pas toujours le cas. Un Québécois consomme en moyenne 424 litres d’eau par jour, quantité qui peut doubler pendant la saison estivale. Ainsi, un arroseur de pelouse peut débiter 19 litres d’eau à la minute. Donc, en une heure, il consomme une quantité égale à 20 chasses d’eau, 2 douches de 10 minutes, 4 cycles de lave-vaisselle et 2 grosses brassées de lavage. Réduire sa consommation d’eau en ayant un gazon vert est possible. Il suffit d’adopter quelques habitudes toutes simples et de diminuer la fréquence de l’arrosage. Garder sa pelouse à une longueur de six ou sept centimètres assure la rétention d’eau, et arroser le matin ou en soirée réduit l’évaporation. En juillet, la pelouse est en dormance. Pendant cette période, on doit limiter l’arrosage. Rappelez-vous que 85 % des problèmes relatifs aux aménagements paysagers se traduisent souvent par un arrosage abusif. Après une bonne pluie, la pelouse n’a pas besoin d’être arrosée avant une semaine. Visitez le www.reseau-environnement.com pour d’autres trucs pratiques.

La Sûreté du Québec et les différents corps policiers de la Montérégie ont tenu une vaste opération contre l’alcool au volant, vendredi soir, alors que 22 barrages routiers ont été érigés dans la région. Au total, les policiers ont raflé 19 permis de conduire sur 113 conducteurs soumis à l’appareil de détection d’alcool. Quelque 8 000 conducteurs ont été interceptés en tout. Cent-tente policiers ont participé à l'opération, qui sera répétée dans d'autres régions au cours des prochains jours. « Il y a plusieurs festivités qui approchent; les bals de finissants, la fête nationale, c'est le bon temps pour faire de la sensibilisation, pour rappeler aux conducteurs qu'ils doivent adopter une attitude responsable », a rapporté Joyce Kemp, de la Sûreté du Québec. Un seul barrage routier a été érigé par la Régie inter-municipale Richelieu-Saint-Laurent dans le cadre de l’opération, sur le chemin des Patriotes à la hauteur du rang des 54, aux limites de la ville de Richelieu, alors que plusieurs conducteurs ont dû se soumettre à l’alcootest.

Samuel Thibault
Les citoyens de Richelieu et Saint-Mathias-sur-Richelieu sont désormais invités à déposer tout bois de frêne ainsi que tout bois de chauffage de n’importe quelle essence au site d’entreposage du garage municipal de Saint-Mathias, situé au 25, rue du Centre-Sportif. Les deux municipalités ont récemment conclu une entente visant à partager l’ensemble des coûts occasionnés pour tenter de limiter la propagation de l’agrile du frêne, cet insecte ravageur. Rappelons que jusqu’à nouvel ordre, il est interdit de déplacer ces matériaux en dehors des deux villes, qui font partie de la zone réglementée au même titre que Chambly, Carignan et Saint-Basile-le-Grand. En raison de cette nouvelle réglementation, les branches ne peuvent plus être acceptées au site de dépôt des matériaux secs. Quant au service de collecte des ordures ménagères, il ne ramasse pas les branches. L’horaire pour déposer le bois est du lundi au jeudi de 8h30 à midi et de 13h à 16h, ainsi que le vendredi de 8h30 à midi. L'agrile du frêne a causé d’importants dommages en Ontario et dans le nord-est des États-Unis.

Samuel Thibault
La promenade historique de Richelieu ne sera pas réalisée, du moins dans un avenir à moyen terme. Jeudi, 492 citoyens se sont opposés au projet en signant le registre sur le règlement d’emprunt de 2,5 M$. Le rejet de la promenade doit être officialisé le 6 juillet.
Au total, 433 signatures étaient nécessaires pour bloquer le règlement d’emprunt. Le conseil municipal de Richelieu doit maintenant décider de l’avenir du projet lors de la prochaine séance du conseil municipal, le 6 juillet. « Suite à la signature du registre, le conseil a deux choix; tenir un référendum ou alors retirer le règlement d’emprunt », a expliqué hier la directrice générale de Richelieu, Nancy Poirier. Or, le maire Jacques Ladouceur a confirmé hier qu’il recommandera de ne pas aller en référendum lors de la séance. C’est donc dire que le conseil municipal rejettera tout simplement le projet. « Un référendum représente des coûts de près de 30 000 $ et ça peut prendre plusieurs mois à organiser.

Huit cent coupures à Radio-Canada, le Journal de Montréal en grève, la Presse qui annule ses stages d’été et voilà qu’elle cessera de publier le dimanche. La montée des quotidiens gratuits, la baisse des journaux traditionnels. Il est minuit moins une pour le monde de l’information, qui doit se repenser. L’industrie journalistique, de nos jours, est comme le chauffeur d’une vieille minoune dont le moteur menace de lâcher. Il n’a plus le choix, il doit se résoudre à utiliser un nouveau véhicule avant qu’une perte de contrôle ne l’endommage trop gravement. Plus que jamais, tout indique que l’avenir passe par Internet. L’industrie devra s’ajuster. Il faudra vite faire et bien faire si elle ne veut pas continuer à se désintégrer de la sorte. Les puristes du papier qui diabolisent le Web, ces profs d’université qui rage contre la recherche de sources sur Internet, ceux qui discréditent son utilisation « parce que c’est juste de la m… » devront se résoudre à la transformation. Ils devront reconnaître que, ce n’est pas parce que tout n’est pas bon sur le Web que tout est nécessairement mauvais. Plus que jamais, les internautes savent ce qu’ils veulent et les moyens qu’ils prennent pour y parvenir se standardisent.